LANG Christian
Psychopraticien-Hypnose thérapeutique : Approche intégrative et psychologie positive
Régulation émotionnelle et relationnelle
Thérapeute en relation d'aide
0692679499
Bienvenue sur mon site
Séances en cabinet, à domicile ou en ligne
La confiance dans la relation humaine m'amène à mettre au centre de ma pratique le travail sur l'attachement et la pleine présence lors de chaque séance.
« Je pense donc je suis » René Descartes
« Je sens donc je suis » François Roustang
« Je me perçois en train de penser donc je suis » Éric Bardot
Gabor Maté pourrait dire : «
Je m'autorise à ressentir donc je me reconnecte à qui je suis »
La déconnexion de soi signifie que nous perdons le sens de notre propre valeur. C'est notre manque de connexion qui nous rend vulnérables.
Gabor Maté
Un thérapeute en relation d'aide est un professionnel de l'accompagnement psychologique qui aide les personnes à traverser des difficultés émotionnelles, existentielles ou relationnelles sans pour autant intervenir dans le champ médical ou psychiatrique.
Ce type de thérapie s'inscrit dans une approche humaniste et non directive, centrée sur l'écoute, le respect de la personne et la valorisation de ses ressources internes.
Objectifs d'une thérapie en relation d'aide
-
Soulager une souffrance émotionnelle ;
-
Développer l'autonomie, la connaissance de soi ;
-
Améliorer les relations interpersonnelles ;
-
Restaurer l'estime de soi ;
-
Favoriser l'émergence de solutions personnelles.
Formé en hypnose thérapeutique au sein de l'IFPPC-Centre CAMKeys, je serai heureux de vous accueillir et de vous accompagner dans la réalisation de vos objectifs.
Je vous invite à me contacter pour me faire part de votre projet.

L'expérience de soi permet d'accéder à sa propre intimité
et de prendre un " mode d'être " différent.
Carl Gustav Jung (Psychiatre Suisse) utilise le terme SOI pour désigner l'entièreté psychique qui distingue une personne au-delà de ce qu'elle perçoit d'abord.
Notre personnalité se développe initialement dans un souci de survie physique et sociale : l'enfant cherche à se faire aimer pour être accepté et protégé. Plus tard, l'adulte qui l'est devenu, continue à chercher l'approbation et l'affection des autres. La peur du jugement et du rejet nous pousse ainsi à entretenir au-delà de l'enfance notre personnalité et parfois, au détriment de qui nous sommes vraiment. Il est donc important de pouvoir faire la distinction entre la perception qu'a une personne d'elle-même (qui correspond à ce que Sigmund Freud et Carl Gustav Jung appelle le MOI) de ce qu'elle est vraiment, je veux parler du SOI. En effet, notre conscience étant limitée et soumise à des déterminismes, le MOI s'éloigne de notre être réel qui peut être qualifié de SOI.
Le MOI est ce que je crois savoir sur moi alors que le SOI est ce que je suis vraiment.
Pour Jung, le Soi est un concept qui regroupe en un même ensemble le conscient et l'inconscient (inconscient personnel et inconscient collectif). Il met en avant ce qu'il appelle le processus d'individuation. Il s'agit du chemin par lequel une personne devient pleinement elle-même, en intégrant les différentes dimensions de son psychisme (conscientes et inconscientes) pour réaliser son Soi profond. Le Soi n'est pas simplement un état psychologique, mais un principe organisateur qui structure la psyché de l'intérieur et que l'individu découvre progressivement au cours de sa vie.
Un thérapeute en relation d'aide est un professionnel spécialisé qui offre un soutien psychologique et émotionnel afin de travailler sur ces deux dimensions.
William James (psychologue Américain) développe lui, une vision non-dualiste de la psyché. Il explique dans ses travaux que l'esprit n'est pas séparé du corps mais incarné dans l'expérience. Il en déduit que l'on peut diviser le SOI en deux parties. La première correspond au JE qui perçoit physiquement le monde et en fait l'expérience. La seconde, fait référence au MOI qui repose sur un récit mental de l'individu sur lui-même appuyé sur les expériences antérieures.
Il y a donc deux systèmes distincts pour le traitement du Soi : l'un est le Soi corporel correspondant au JE qui repose sur la mémoire implicite et l'autre est le Soi narratif, communément appelé le MOI, qui repose sur la mémoire explicite.
Remarque :
La mémoire explicite (ou déclarative) implique la récupération consciente de l'information. A contrario, lorsqu'une personne initie un processus de rappel involontaire, on parle alors de mémoire implicite (ou non déclarative). On parle aussi de mémoire corporelle.
Il existe ainsi deux portes d'entrée pour intervenir sur le Soi : c'est l'objet de mon approche intégrative.
Par ailleurs, pour évoquer le Soi, Gabor Maté (médecin Canadien ayant un intérêt particulier pour le développement de l'enfance, les traumatismes et les impacts potentiels de la vie sur la santé) fait référence à l'authenticité. « L'authenticité, c'est la capacité à ressentir ce que l'on ressent, à savoir ce que l'on sait et à être en contact avec notre vrai SOI, sans autocensure. » Cela signifie savoir, comprendre et apprécier qui nous sommes, être connecté à notre corps et à nos ressentis et être capable d'exprimer nos ressentis comme nos besoins. Mais cela correspond aussi au fait de pouvoir rester en contact avec notre ressenti viscéral et d'être capables de l'exprimer et d'agir en conséquence lorsque c'est nécessaire : on peut parler ici de la force de l'instinct.
L’authenticité nécessite :
-
de reconnaître nos émotions réelles, même si elles sont jugées « négatives » (tristesse, colère, peur) ;
-
de ressentir nos besoins véritables (amour, reconnaissance, repos, espace, sécurité) ;
d'être aligné entre ce que l'on vit intérieurement et ce que l'on exprime extérieurement.
« Le problème n'est pas ce qui est arrivé, mais ce que l'on a été forcé d'abandonner en soi pour survivre à ce qui est arrivé. »
Une grande partie du travail d'introspection consiste alors à voir ce qui empêche de se connecter au Soi authentique dans le présent. En effet, c'est là, dans le présent, que se cachent tous les mécanismes de défense et d'adaptation.
D'un point de vue psychanalytique, on parlera de mécanismes de défense qui se situent dans une dynamique intrapsychique centrée sur des conflits internes. Selon Gabor Maté (Compassionnate Inquiry), on évoquera plutôt des mécanismes d'adaptation qui s'inscrivent dans une histoire relationnelle centrée sur l'attachement.
Quoi qu'il en soit, le travail thérapeutique se donnera comme intention de recontacter son Soi profond/authentique tout en accueillant ses mécanismes de défense et d'adaptation sans les juger. Pour ce faire, on utilisera le ressenti corporel, la pleine présence ainsi que la compassion à partir des trois modèles à suivre offrant chacun une lecture complémentaire de la construction du Soi :
-
Celui de Carl Jung qui crée un chemin de réunification psychique entre conscient et inconscient ;
Celui de William James qui éclaire la dynamique entre l'expérience vécue et l'identité construite ;
Et enfin, celui de Gabor Maté, qui se recentre sur le ressenti corporel, la souffrance relationnelle et la quête d'authenticité.
La mise en lien de ces approches permet un accompagnement respectueux du rythme
intérieur et de la complexité du psychisme humain par :
- un travail d'intégration et d'individuation -
- une prise de conscience du flux intérieur : intégration du MOI blessé et du JE qui ressent -
- un accès au Soi profond/authentique : présence à soi et guérison relationnelle -

Au centre : la conscience incarnée et intégrée
La zone d'intersection grisée du schéma représente le point de convergence entre :
- l'intégration des parts conscientes et inconscientes (Jung) ;
- la continuité du flux identitaire (James) ;
la présence corporelle authentique (Maté).
C'est là que se situe le cœur du processus thérapeutique intégratif :
un sujet conscient, incarné et en lien, capable de ressentir, penser et se relier avec cohérence.
Dans cet objectif, nous pourrons travailler ensemble sur la base de trois étapes :
1ère étape : S'exprimer, laisser sortir la pression
Cette étape permet de se libérer. Elle est fondamentale. Le contact se crée entre aidant et aidé. L'aidé commence à s'impliquer et l'aidant, se fait déjà une idée du problème.
Qu'est-ce que je vis actuellement ?
2ème étape : Se comprendre
Il s'agit là de porter un regard nouveau, mieux comprendre ses mécanismes d'adaptation et leur impact. Y-a-t-il autre chose sous le problème?
Qu'est-ce que cela me dit sur moi ?
3ème étape : Élaborer des scénarios de solution
A ce stade, l'aidé explore différentes façons de solutionner son problème. L'aidant vise à ce que les pensées, émotions et façons d'agir de l'aidé donnent lieu à moins de détresse, qu'elles soient plus adaptées et plus efficaces. L'objectif est de faciliter un processus de vie qui devienne plus signifiant, plus satisfaisant.
Qu'est-ce que je fais avec ça ?
La thérapie en relation d'aide a pour but de permettre au consultant d'exprimer ses émotions, de prendre conscience de ses réactions défensives, de répondre à ses propres besoins et de changer les schémas de comportement nuisibles et répétitifs.
Un accompagnement pour :
-
retrouver ce qui est vivant, mais enfoui ;
-
faire la paix avec ses contradictions ;
devenir pleinement sujet de son existence dans un processus de transformation profonde (touchant les schémas relationnels initiaux), incarnée (ancrage dans le corps, dans le vécu sensoriel et émotionnel) et unifiée (réconciliation des différentes parts de soi).
Pour ce faire, je cherche à comprendre :
-
Comment la personne pense, ressent et réagit ;
-
Quelles forces et fragilités structurent sa personnalité ;
-
Comment elle vit ses difficultés au quotidien.
Influencé par l'expérience phénoménologique, Carl Rogers considère que l'expérience est un flux vivant et non verbal, qu'il faut aider la personne à nommer, sentir, mettre en mots. Il identifie souvent une discordance entre le soi perçu et le vécu réel : c'est ce qu'il appelle l'incongruence.
« Quand on sent quelque chose de vrai, mais qu'on n'a pas encore trouvé les mots … c'est là que commence la transformation. »
Un accompagnement qui repose sur trois dimensions
L'accompagnement que je vous propose, qui s'inspire de l'esprit humaniste mis en œuvre par Carl Rogers, repose sur trois dimensions :
- une dimension psychologique (vient du grec ancien et signifie âme, esprit) ;
- une dimension somatologique
(vient aussi du grec ancien et signifie "corps") ;
- une dimension psychosociale (relatif à une communauté, à une collectivité).
Ces trois dimensions interagissent en
permanence et ce, de façon souvent inconsciente.
Ce qui passe par la tête, ce qui est exprimé par
le corps est le fruit d'une histoire faite d'évènements heureux ou malheureux générant joie ou souffrance.
Ces trois dimensions sont indissociables de leurs symptômes :
Symptômes au niveau physique
Troubles du sommeil, troubles alimentaires, douleurs, sensations d'essoufflement, d'oppression…
Symptômes au niveau émotionnel
Sensibilité et nervosité accrues, angoisse, excitation, tristesse, troubles anxio-dépressif, mal-être…
Symptômes au niveau cognitif
Perturbation de la concentration, difficultés à prendre des décisions, altération de la relation sociale…
On se doit de considérer l'humain dans cette entièreté.
Chaque séance devient ainsi un espace d'exploration où ce qui se manifeste dans l'ici et maintenant, dans le corps, la pensée ou la relation est accueilli et travaillé à travers :
- un dialogue thérapeutique basé sur une écoute active et une présence bienveillante qui permet de mettre en lumière vos modes de fonctionnement, vos émotions et vos besoins ;
- un travail corporel au niveau de la respiration, du mouvement ou de l'attention portée aux sensations physiques afin d'aide à relier le corps à l'esprit par le biais de l'émotion ;
- une attention à l'environnement et au lien afin d'observer et d'explorer la manière dont vous vous ajustez à l'autre pour favoriser des interactions plus fluides et authentiques.
L'hypnose comme chemin vers la présence et la transformation.
Mon positionnement
Mon positionnement s'inspire de trois grands courants de la psychothérapie, qui, chacun à leur manière, permettent de comprendre et d'accompagner la complexité de l'expérience humaine.
Le système cognitif et comportemental propose une lecture fonctionnelle des difficultés rencontrées. Il met l'accent sur les interactions entre pensées, émotions et comportements afin d'identifier et de transformer les schémas qui entretiennent la souffrance. À travers des stratégies concrètes, il vise un changement observable et mesurable.
Le système existentiel et humaniste s'ancre dans la qualité de la relation thérapeutique. Il considère la personne dans sa singularité, ses valeurs et sa capacité à faire des choix libres et responsables. Le processus d'accompagnement s'oriente ici vers la recherche de sens, la congruence et l'authenticité.
Le système psychodynamique repose sur une compréhension développementale de la vie psychique. Il explore les dimensions inconscientes des conflits internes et des répétitions, afin de rendre plus conscient ce qui, dans le passé, influence encore le présent.
Ainsi, ma démarche clinique se situe à la croisée de ces trois approches : elle cherche à relier la compréhension des mécanismes, l'accueil de l'expérience subjective et l'exploration des dynamiques profondes qui traversent chaque être humain.
Ce que je peux vous apporter
Vous
êtes confrontés à des situations dans lesquelles vous avez
l'impression d'être bloquées et cela génère de l'inconfort voire de la
souffrance psychique et/ou physique. Dans ce cas, il est utile de bénéficier d'un regard
extérieur, d'un espace et d'un temps pour soi, pour déposer sans
jugement ses difficultés, ses émotions et sortir de la solitude. En tant
qu'hypnopraticien à Saint Pierre, je vous propose un espace d'écoute
et de parole dans un accueil inconditionnel afin que vous puissiez
retrouver de la clarté et pouvoir (ré)intégrer des processus permettant
le changement. Afin de satisfaire à cette ambition, je privilégie une
posture de "relation" plutôt que de "neutralité bienveillante" afin de donner plus de résonance et de relief à l'expérience de soi.
Faire l'expérience de soi repose sur un équilibre entre le corps, les pensée, les émotions et le comportement.
Par l'accueil de vos processus émotionnels et la richesse de ma pratique, je vous accompagne dans l'exploration de vous-même et l'atteinte de l'objectif de changement que vous vous êtes fixé.

Dans ce cadre, j'accorde autant d'importance à travailler sur les blessures causées par des expériences
négatives vécues (maltraitance, accidents, maladies, deuil ...) que celles présentes parce que des expériences positives n'ont pas été vécues (manque d'attention, de soutien, de validations, d'encouragements durant l'enfance).
ll
Hypnose : faire le lien entre le conscient et l'inconscient
En explorant les événements qui ont marqué votre vie, vous pourrez retrouver certains faits que votre conscience n'a pas retenu mais que votre inconscient a enregistré. Parfois, la décharge de l'empreinte émotionnelle dans le corps ne peut pas uniquement se faire par les thérapies orales. Il est alors nécessaire de passer par un état modifié de conscience pour trouver la véritable source de votre problématique.
L'hypnothérapie peut ainsi faciliter la compréhension de vos symptômes et permettre les conditions d'une remise en mouvement.
L'hypnose agit sur l'inconscient, là où résident les croyances
limitantes qui bloquent l'affirmation de soi.
Grâce à l'hypnose thérapeutique, vous pourrez retracer votre chemin progressivement.
L'hypnose, en calmant le mental rationnel et défensif, réouvre l'accès au corps, à l'émotion bloquée, à la mémoire implicite. Elle permet ainsi l'expression du non-dit, souvent enfoui dans le corps.
Que ressent-on en état d'hypnose ?
L'hypnose est un état de concentration intense et de suggestibilité accrue. Vous êtes entièrement concentré sur votre intériorité, sur vos sensations, sur vos émotions. C'est un moment de connexion profonde avec vous-même. En état d'hypnose, votre petite voix intérieure est mise en sourdine pour laisser place à un champ de conscience non contraint, à une exploration de votre esprit ainsi qu'à une découverte de vos ressources intérieures.

Qu'est-ce que l'hypnose thérapeutique ?
L'hypnose thérapeutique est définie comme un mode de
fonctionnement induit par lequel le sujet, en relation avec un
praticien, fait l'expérience d'un champ de conscience élargi.
Nous pouvons également définir l'hypnose thérapeutique comme une approche psychologique permettant d'investiguer le psychisme et d'accompagner les patients dans un état hypnotique qualifié d'état modifié de conscience.
L'état hypnotique est naturel. Il est d'ailleurs régulièrement atteint lors par exemple d'un visionnage de films, d'une période de grande concentration ou au contraire lorsque l'on « décroche » de la réalité et que l'on se met à rêvasser. L'esprit est alors soit focalisé sur une pensée, soit totalement libéré et se laisse aller à son imagination. Dans ces deux cas, la notion de temps échappe à la personne.
En séance, concrètement, le praticien va par sa voix et par un certain nombre d'exercices de visualisation, placer son patient dans un état de transe hypnotique (état modifié de conscience) qui permet d'ouvrir une porte entre le conscient et l'inconscient. Le but est de plonger la personne dans un état d'hyper-concentration pour renforcer et amplifier les ressources présentes dans l'inconscient d'un sujet afin de changer sa réalité.
On obtient une sorte d'« hyper-éveil » tourné vers l'intérieur qui est assimilable à une dissociation de la pensée. Ses caractéristiques (sensibilité accrue aux suggestions ou seuil de perception de la douleur modifié) sont alors mises à profit dans les séance de travail sur soi.
Trois conditions fondamentales sont nécessaires au bon déroulement d'une séance d'hypnose :
1. la motivation du patient ;
2. sa coopération ;
3. la confiance qu'il a dans son hypnopraticien.

L'hypnose ericksonienne prend très largement racine dans deux courants
qui lui sont contemporains : la psychologie humaniste et psychopédagogie
de Carl Rogers ainsi que le comportementalisme de John Watson.
MON APPROCHE est humaniste, expérientielle, centrée sur le présent, sur l'ici et maintenant : elle s'appuie sur l'hypnose Ericksonienne mais plus principalement, sur l'Hypno-analyse.
Elle fait partie des techniques dites "émotionnelles" en thérapies brèves qui consistent à explorer sans jugement l'expérience vécue ici et maintenant. Cette approche se fonde en grande partie sur les notions de pleine conscience et de pleine présence qui consistent à porter intentionnellement son attention à ce qui se déploie dans le moment présent sans jugement.
L'Hypno-analyse au service d'une démarche intégrative
Ma pratique est basée sur un modèle thérapeutique systémique qui prend en compte les facteurs psychologiques, émotionnels et physiologiques. Je considère le corps humain comme un tout. En combinaison avec d'autres outils, mon cadre d'intervention en devient que plus dynamique et efficace.
Dans cette approche, la cause du
problème psychosomatique, émotionnel, relationnel et/ou comportemental est traitée en
remontant à son origine, à sa source. Ainsi, le travail hypnotique permet de révéler les schémas de pensée et
de comportement qui peuvent être à l'origine des difficultés vécues.
L'Hypno-analyse qui intègre l'hypnose
comme outil dans une cadre analytique, repose sur la reconnaissance de l'inconscient
qui guide les actions, les sentiments et les pensées souvent à
l'origine de certains conflits internes. Ceux ci peuvent ainsi créer de
l'angoisse et des symptômes en chacun de nous et affecter la façon dont
nous entrons en relation avec soi comme avec les autres.
Cette façon de procéder correspond ainsi à une approche hybride, qui se situe entre
l'hypnose (faciliter l'accès à l'inconscient) et la psychanalyse (donner
du sens aux conflits inconscients). Elle se distingue de
l'hypnothérapie suggestive par sa visée d'exploration et d'élaboration du psychisme et de la psychanalyse classique, par sa dimension plus rapide et expérientielle.
Alors que l'hypnose Ericksonienne a pour objectif d'amener un élément extérieur (sous forme de suggestions) à l'intérieur de l’inconscient afin d'obtenir les changements thérapeutiques, l'Hypno-analyse part du principe que l'inconscient est le plus à même d'avoir les réponses à ses propres problèmes.
En Hypno-analyse, le processus se met en œuvre en quatre temps :
1 . Induction hypnotique
Le thérapeute installe un état de conscience modifié qui favorise l'attention interne et réduit les résistances conscientes.
2 . Exploration de l'inconscient
Le patient est invité à revivre des souvenirs, à exprimer des émotions refoulées, ou à laisser émerger des images et associations ;
Contrairement à une hypnothérapie symptomatique (qui suggère la disparition du symptôme), l'hypno-analyse explore les origines profondes du symptôme.
3 . Exploration, analyse et élaboration
En hypno-analyse, le patient est invité à laisser émerger images, sensations, souvenirs dans l'état hypnotique qui favorise une production associative plus fluide, la levée des censures conscientes et l'émergence de contenus symboliques (souvent via images ou métaphores) ;
Le matériel qui surgit est interprété selon une grille psychodynamique : conflits, désirs, traumatismes infantiles, défenses ;
Le thérapeute veille au transfert et au sens que prend ce qui se manifeste.
4 . Intégration post-hypnotique
Après la séance, un temps d'intégration est essentiel pour :
- revenir à l'état ordinaire de conscience ;
- mettre en mots ce qui a été vécu ;
- relier l'expérience émotionnelle aux représentations consciente.
Cela permet que l'expérience
devienne transformante et non simplement perturbante.
De fait, cette pratique utilise des techniques bien spécifiques telles que la régression, le pont émotionnel (ou somatique), la co-construction métaphorique, le dialogue hypnotique sur la base d'un échange verbal ainsi que les simulations alternatives (tapping). Cela va permettre d'identifier pour quelles raisons et pour répondre à quel (s) besoin(s) les comportements sur lesquels porte le travail thérapeutique, se sont mis en place pour la première fois.
Dans cet objectif, le praticien recherche une transe d'activation où le patient parle,
bouge, libère ses émotions et fait de nouveaux apprentissages.
L'intérêt de l'hypnose thérapeutique
Parfois, nous souhaitons mettre en place un changement mais nous n'y parvenons pas malgré une grande détermination. Cela peut s'expliquer par le fait que la partie logique de notre cerveau (le cerveau gauche) peut désirer ardemment ce changement alors que sa partie émotionnelle (le cerveau droit), l'en empêche par peur.
Je comprends que mon comportement est inadapté...
- Cerveau gauche -
mais je ne peux pas faire autrement, c'est plus fort que moi !
- Cerveau droit -
La Psychanalyse consiste à verbaliser ses difficultés pour aborder le changement souhaité. Cependant, cette verbalisation peut sembler difficile et longue pour le patient. L'hypnose thérapeutique correspond quant à elle à un accompagnement plus globalisé afin que les avancées psychologiques du travail analytique s'inscrivent en même temps dans une réalité corps-esprit. Car contrairement à la psychanalyse, l'hypnose thérapeutique n'agit pas par le biais de la métacognition, c'est à dire par l'observation et l'analyse de nos pensées, mais par le biais du corps et du ressenti. Elle peut ainsi être utile pour débloquer certains nœuds émotionnels ou accélérer des processus de prise de conscience en permettant de remonter à l'origine de la mise en place du comportement à modifier. L'hypnose thérapeutique offre également la possibilité de retrouver et/ou de travailler sur des événements traumatisants du passé, souvent sources de problématiques personnelles, afin d'en modifier leurs conséquences sur la vie d'aujourd'hui.
Elle peut s'avérer également une porte
d'entrée pour traiter la douleur, les phobie ou les addictions.
Le processus thérapeutique
La recherche d'un changement doit considérer que toute résistance est légitime dans l’histoire du patient car elle a nécessairement contribué à la construction de la personne et fait
partie intégrante d'elle. Elle doit donc être prise en compte dans le
processus de changement. La combattre et vouloir la faire taire peut
contribuer à l'échec de la mise en place du changement souhaité.
Le processus thérapeutique doit donc avoir pour objectif de travailler avec bienveillance, sans jugement et respect sur ce que l'on appelle l'espace problème (les résistances en lien avec les difficultés vécues) afin d'obtenir une vision la plus précise qu'il soit de la perception que le patient se fait d'un ou de plusieurs évènement(s) douloureux voire traumatique(s) en lien avec ses résistances, on parle de cible, pour ensuite basculer sur un espace ressource, un espace où le changement devient possible et propice aux solutions.

"L'important est de passer de l'isolement à la relation"
François Roustang
Malgré tout, mettre en place un changement peut apparaître pour certains comme compliqué ou même périlleux car cela oblige souvent à se confronter à certaines parties de
soi ou à des moments de son histoire de vie que l'on a préféré ignorer
jusqu'alors. Toutefois, cet engagement semble nécessaire pour amorcer toute évolution dans son parcours de vie.
L'hypnose, à la frontière du corps et de l'esprit
Le corps et esprit ne sont pas séparés, mais intimement liés dans une unité fonctionnelle.
Traiter le corps et l'esprit revient à prendre en compte deux
facteurs déterminants : le facteur physique et le facteur psychologique. Une démarche corps-esprit repose sur la conviction que les états mentaux et
émotionnels peuvent affecter la santé physique et que les conditions
physiques, peuvent également influencer nos états émotionnels et mentaux.

Cette démarche amène à prendre conscience que ce qui se
passe dans l'instant présent (ici et maintenant) dans une
relation à soi, aux autres et au monde, ne s'établit pas seulement par un moi
pensant mais aussi en explorant l'éventail de ses sensations comme de ses émotions .
En cabinet
Mon cabinet se situe 22 rue Jean Moulin 97410 SAINT PIERRE.
Chez vous ou en ligne
Je peux consulter à votre domicile ou dans tout lieu de votre choix voire en ligne si vous êtes éloignés.
Bénéficiez d'un appel gratuit de 15 minutes !
Pourquoi me faire confiance ?
Mon engagement
Investi depuis de nombreuses années dans l'accompagnement, j'interviens en tant que professionnel dans le cadre de mon activité de praticien. Par ailleurs, je suis engagé dans le champ associatif en tant que bénévole et notamment auprès des jeunes et des étudiants. Enfin, je m'implique également dans le champ de la formation aux métiers et aux pratiques en lien avec la relation d'aide.
Spécialisé dans les domaines du psycho-traumatisme et de la psychologie positive, je suis à même de vous accompagner afin de faire face dans les meilleures conditions aux difficultés qui s'imposent à vous.
Mes affiliations
En tant qu'Hypnopraticien, je suis adhérent au Collège d'hypnose de l'Océan Indien (CHOI).
Par ailleurs, je suis également affilié à Association Francophone du Trauma et de la Dissociation (AFTD).
Mes valeurs et ma démarche
J'ai confiance dans la vie et tout ce qu'elle peut nous apporter. Nous avons tous une capacité à nous transformer, à évoluer. Accompagner ce processus est une aventure passionnante pour celui qui s'y engage comme pour le praticien qui l'accompagne. Passionné par la relation humaine et animé par les changements qu'induisent l'hypnothérapie, je serais ravi de pouvoir vous aider à résoudre votre problématique.
« Les gens ont quelque chose en communs : ils sont tous différents » Robert Zend
Engagé dans une démarche de solidarité et d'intégration, je peux proposer des tarifs préférentiels qui peuvent-être discutés pendant la séance d'évaluation ou au cours de l'appel gratuit de 15 minutes, pour les demandeurs d'emplois, les retraités, les familles monoparentales, les personnes bénéficiaires du RSA ou les étudiants.
Quel est mon cadre d'intervention ?
- L'éthique comme outil de respect de soi-même comme des autres ;
- Vous accompagner en fonction de mon niveau d'expertise en lien avec mon parcours de formation et mon expérience ;
- Participer à des temps de formation (unité de psycho-trauma du CHU de Saint Pierre) et de supervision (avec le Dr Virginie BARDOT) axés sur l'évaluation, l'amélioration et le développement de mes connaissances afin de garantir la sécurisation mon cadre d'intervention ;
- Diriger ma patientèle vers un autre professionnel en fonction de ses besoins et de son état de santé si nécessaire.
Je
ne conçois pas ma pratique comme acquise. Elle doit être régulièrement
confrontée, critiquée et discutée tout autant qu'alimentée et
perfectionnée par de nouveaux éléments de connaissance que par d'autres praticiens.
Ma démarche s'inscrit ainsi dans les différents courants de la psychologie
et prend sa source au sein de divers types de thérapie.
Les questions qui se posent à vous
Je constate qu'il y a quatre grandes typologies de situations qui amènent les personnes à me consulter :
Une situation liée à un événement ( plus ou moins récent ) qui génère de la souffrance, une perte de repères et qui révèle des blocages structurels ou conjoncturels, une difficulté voire une incapacité à traverser une épreuve ;
La répétition de situations, une confrontation régulière à la répétition de schémas qui deviennent inconfortables voire insoutenables : " toujours le même type de partenaire avec le même résultat", "changement de travail et toujours autant d'insatisfaction", "toujours le même sentiment de frustration dans les relations familiales"...
Un questionnement profond sur le sens de la vie, de sa vie et de ses attentes ;
Une réponse face à des douleurs, des peurs d'ordre phobique voire à des problèmes d'addiction.

Souvent, un décalage peut être perçu entre ce qui se passe dans le réel et ce qui est véritablement ressenti.
LL
Ce décalage peut se situer au niveau :
Des émotions : la réactivité émotionnelle apparait intense ou absente face à un événement ou à la parole de quelqu'un par exemple ;
Du corps : la réactivité sensorielle ou douloureuse apparait intense ou absente face à un stimulus tel qu'un toucher non sollicité par exemple ;
Des pensées : le discours intérieur devient très présent ou attaquant envers soi-même ;
De la relation : avoir du mal à saisir ce qui se passe en soi ou dans le lien à l'autre et se laisser surprendre par certains comportements.
Une vision négative de soi peut alors impacter la vision du présent comme celle du futur.

Selon Jeffrey Young (psychologue Américain), cette vision négative de soi peut être alimentée par un ou plusieurs schéma(s) précoce(s) inadapté(s).
Un schéma précoce inadapté est :
- un thème récurrent et envahissant en lien avec un enjeu émotionnel spécifique ;
- constitué de souvenirs (ou de traces mnésiques fragmentées), d'émotions, de cognitions et de sensations corporelles souvent intenses ;
- une croyance fondamentale sur soi ou sur autrui, amenant l'individu à réagir de manière irréfléchie et stéréotypée, et à anticiper de façon rigide les comportements d'autrui ;
- développé généralement pendant l'enfance et l'adolescence, souvent en réponse à un besoin psychologique non comblé par les figures d'attachement ;
- consolidé à l'âge adulte par des expériences négatives qui alimentent le schéma ;
- lié à un dysfonctionnement significatif dans la vie sociale, professionnelle ou familiale du patient.
Les schémas correspondent à des structures mentales sélectionnées par un environnement et devenues inadaptées à un autre environnement. Ils peuvent par ailleurs avoir présenté une valeur de survie dans l'histoire de l'individu en cas de psycho-traumas notamment durant le temps de l'enfance.
Avec le temps, les dysfonctionnements peuvent alors prendre la forme de comportements inadaptés. Ceux-ci apparaissent ainsi comme autant de réponses en termes de connaissances ou croyances de base qui constituent la compréhension qu'une personne a d'elle-même, du monde et des autres.
Le déclenchement d'un schéma se présente selon cette séquence :
Menace perçue ⇒ Stratégie d'adaptation ⇒ Comportement
Les schémas peuvent déjà se développer à un stade préverbal. Dans ce cas, ils prennent naissance avant que l'enfant n'ait acquis le langage. L'enfant est alors si petit, que seules sont stockées des émotions et des sensations corporelles. Les cognitions (représentations, croyances) seront ainsi rajoutées plus tard, lorsque l'enfant accèdera au langage et commencera à penser et parler avec des mots.
Ma réponse en tant que praticien dans le champ de la Thérapie en relation d'aide
Mon postulat est que les symptômes et les difficultés vécus en termes de comportements sont, dans un contexte donné, les manifestations cohérentes des modèles mentaux (c'est-à-dire des représentations et des croyances) de la personne concernant la réalité qu'elle se fait d'elle-même, des autres et du monde. Précisons toutefois que le contenu ainsi que la signification de ces modèles mentaux sont rarement explicites. En effet, pour la plupart, ils ont fait l'objet d'une engrammation (fait de fixer une empreinte) partielle (on parle de mémoire implicite) ou d'un refoulement (mécanisme de l'inconscient) qui renvoie à un mode de défense. En référence à la Thérapie de la Cohérence (TC), il sera donc nécessaire d'aller rechercher cette cohérence, c'est à dire les liens établis entre les comportements et les stratégies d'adaptation mises en place, de les travailler afin de les faire évoluer vers un modèle de fonctionnement plus apaisé, plus approprié au contexte de vie actuel du consultant.
Le symptôme correspond à ce dont le sujet va se plaindre, qui
le fait souffrir et à ce qui le pousse à consulter. Concrètement il peut se présenter
comme état émotionnel (tristesse, peur, angoisse, irritabilité, sentiment de
dépréciation de soi…) associé à des comportements vécus comme dysfonctionnels (humeur changeante, agressivité, passivité,
procrastination, difficultés à trouver de l'intérêt dans ses activités, à
exécuter des tâches quotidiennes, abus de certaines substances…) qui va être
présenté comme gênant, perturbant voire handicapant en lien avec une
souffrance que l'on cherche à soulager.
" Je ne suis pas responsable de ce que l'on a fait de moi, mais je suis responsable de ce que je fais avec ce que l'on a fait de moi " : Jean Paul Sartre
Mon travail consiste ainsi à vous accompagner, à trouver grâce à vos ressources, un nouvel équilibre et suivre votre propre chemin afin de vous aider à dépasser, à vous libérer de vos blocages et souffrances. Souvent, il permet de revisiter l'enfance. Cet accompagnement se fait dans le respect du rythme de chacun.
Révéler les champs des possibles à travers le changement !
Contrairement à la psychanalyse qui questionne le « pourquoi » du
problème (c'est-à-dire à l'analyse de ses causes profondes), ma pratique qui s'inscrit dans le courant
des thérapies brèves s'intéresse davantage à la question du comment :
« Comment faire
pour aller mieux ? »
« Comment faire pour créer du changement ? »
Même reléguées dans l'inconscient, les blessures gouvernent d'une manière ou d'une autre l'esprit en occupant une partie de l'espace mental et émotionnel.
L'Hypnose permet d'aller chercher des
évènements profondément ancrés dans l'inconscient et de revisiter des
éléments de vie difficiles voire traumatiques afin de les intégrer comme des souvenirs résolus.
L'hypnose est également un outil performant en tant qu'activateur des ressources intra-personnelles.
« L'hypnose, c'est une relation pleine de vie qui a lieu dans une personne et qui est suscitée par la chaleur d'une autre personne »
Milton Hyland Erickson
La solution du problème se trouve à l'intérieur de chacun. Le praticien est simplement là pour accompagner, soutenir, refléter et servir de caisse de résonance à ce que la personne dit ou ressent afin de la guider vers la solution et la rendre actrice de son changement.

Sentir dans son corps que le passé est terminé est ce qui assure le changement.
La clé de la réussite passe ainsi par le corps. La prise en charge du praticien doit permettre à la mémoire du corps de traiter les blessures relationnelles voire les psycho-traumatismes.
"Le corps dit les émotions bien avant que la tête les comprenne"
Marc PISORIO
Combien de séances sont nécessaires ?
L'hypnose fait partie des thérapies brèves. Par conséquent, quelques séances peuvent parfois suffire à obtenir des résultats satisfaisants et durables. Cependant, si une amélioration est constatée dès la première séance, elle est rarement suffisante pour que les résultats soient durables.
Au delà de ces constatations, il m'apparaît difficile de répondre précisément à cette question. En effet, le nombre de séances peut varier d'une personne à l'autre et selon le sujet traité. Toutefois, si plusieurs séances sont nécessaires, il peut être intéressant d'espacer ces séances de 15 jours afin que vous ayez le temps d'intégrer le travail effectué.
Comment savoir si une séance d'hypnose thérapeutique a fonctionné ?
Une séance d'hypnose réussie procure une détente et un relâchement de l'esprit. Une évolution notamment dans la perception des traits du visage ainsi que du regard, sont significatifs et se font remarquer
aussitôt la séance terminée. En général, ces modifications, bien qu'imprécises, font valoir un apaisement comme une légèreté voire une sérénité chez le consultant quand il retrouve son état d'éveil habituel. La sensation de légèreté revient souvent dans les prises de paroles des personnes que je reçois. Tout cela est assez facilement détectable par le praticien qui lui même, peut se sentir encore sous l'influence de la séance et de la transe hypnotique qu'il a partagé avec le consultant.
Pour autant, il est quasiment impossible pour vous, en tant que consultant, de savoir à l'issue d'une séance d'hypnose si celle-ci a fonctionné. Il faudra attendre un peu avant de pouvoir évaluer l'importance des changements attendus. Cependant, certains signes évocatoires d'une transe hypnotique au niveau physiologique peuvent vous permettre d'évaluer votre niveau d'implication dans la séance.
Les Yeux
L'un des premiers signes physiologiques que vous pouvez observer est lié à vos yeux. Pendant une séance d'hypnose, il est fréquent que les yeux deviennent plus lourds. C'est le premier des indicateurs qui laissent à penser qu'une personne est bien entrée dans un état modifié de conscience.
Les Muscles
Le relâchement musculaire est un autre signe important. Si vous vous sentez plus détendu sur le plan physique après la séance, c'est généralement là aussi, un bon indicateur que la séance vous a donné la possibilité d'entrer en état modifié de conscience.
Le Rythme cardiaque et respiratoire
Un rythme cardiaque plus lent et un ralentissement au niveau du rythme respiratoire peut également être le signe d'une séance d'hypnose réussie en terme de transe hypnotique. En effet, l'état modifié de conscience a souvent un effet apaisant sur le système nerveux autonome ce qui peut se traduire par un ralentissement du rythme cardiaque comme du rythme respiratoire qui sont tous deux concomitants.
La Température du corps
Enfin, certains consultants rapportent une modification de la température corporelle. Il s'agit souvent d'une sensation de chaleur ressentie pendant la séance d'hypnose. Cela peut être un dernier indicateur que la séance vous a bien mis en situation de vivre un état modifié de conscience.
Comment savoir si l'accompagnement dont je bénéficie m'est utile ?
Il est nécessaire de rechercher les signes de votre quotidien qui montre que l'accompagnement dont vous bénéficiez vous apporte plus de bien-être et une évolution sur votre façon de vous positionner vis à vis de vous-même et des autres.
Voici quelques exemples :
- La présence à soi et aux autres me semble plus aisée ;
- Je me sens plus apaisé face aux personnes importantes de ma vie ;
- Je me sens davantage capable de reconnaître et savoir repenser la complexité de la vie ;
- J'arrive à observer et à mieux comprendre mes fonctionnements que j'ai depuis longtemps ;
- Je comprends mieux mes émotions, mes déclencheurs et mon histoire ;
- J'accepte mes difficultés avec plus de bienveillance et je me juge moins souvent ;
- Je prends des décisions qui sont plus en cohérence avec mes besoins et mes valeurs ;
- Je prends le temps de m'interroger sur mes intentions avant d'agir ...
Les grandes orientations de mes accompagnements
Dans ma pratique, je ne m'arrête pas à la description des symptômes visibles. Je cherche à comprendre comment fonctionne le psychisme en profondeur à travers quatre axes :
-
Les mécanismes de défense : façons (plus ou moins adaptées) dont le psychisme se protège de l'angoisse ;
-
Le niveau de fonctionnement : névrotique, limite ou psychotique, selon la stabilité de l'identité et du rapport à la réalité ;
-
La dynamique relationnelle : comment la personne vit ses liens dans le transfert, l'attachement et les relations d'objet (capacité à aimer, à créer des liens stables ou au contraire à détruire/éviter les relations) ;
-
Les capacités d'intégration et de mentalisation : aptitude à tolérer les contradictions internes et à comprendre ses propres états mentaux et ceux d'autrui.
Mes accompagnements ont ainsi pour but de favoriser chez la personne qui consulte, des changements significatifs dans son fonctionnement cognitif, émotionnel, comportemental ainsi que dans son système interpersonnel. Je tiens à préciser ici que je n’interviens pas sur la dimension psychotique qui reste en dehors de mon champ de compétence.
Mon intervention se base sur des fondamentaux comme la création d'une relation d'alliance thérapeutique, la fixation d'objectifs, des moments d'expression des émotions douloureuses jusqu'alors évitées, le développement de nouvelles habilités, l'accroissement de l'espoir, la non linéarité dans la perception des progrès perçus, la persévérance, l'engagement…
Ce travail implique dans ma pratique, l'utilisation de techniques spécifiques qui répondent aux besoins du consultant
et que je vous présente dans l'onglet " Services
". Toutefois, afin d'être au plus proche de vos préoccupations comme de
vos interrogations, vous retrouverez de façon plus contextualisée l'essence de mes interventions dans l'onglet " A propos ".
Je tiens par ailleurs à préciser que l'ensemble de ces techniques spécifiques alimentant mes différents champs de compétence en matière d'accompagnement, s'appuient sur la prise en compte de grands principes que je vous évoque directement ci-dessous.
Professionnalisme et psychologie positive au service de mon accompagnement
Le rôle d'un psychopraticien/hypnopraticien ?
l
L'intervention d'un psychopraticien/hypnopraticien permet un accompagnement au changement qui consiste à
améliorer les compétences d'une personne par une meilleure connaissance de soi.
Un psychopraticien/hypnopraticien met en œuvre sa pratique par l'écoute et/ou à l'aide de techniques
actives, soit en séances individuelles, soit en groupe. La psychopratique est un terme qui regroupe l'ensemble des métiers qui
utilisent la psychothérapie ou la médecine alternative (méthode douce de
soin) afin de traiter une situation de mal-être, une difficulté
relationnelle, ou un trouble psychologique, cognitif ou comportemental .
A la différence d'une thérapie analytique, ma pratique en lien avec les états de conscience modifiés et les techniques de gestion des émotions
qui met l'accent sur la relation praticien et consultant, peut être plus courte. En effet, la programmation de 3 à 10 séances à raison d'une séance toutes
les deux semaines, voire d'une séance par mois, peut parfois suffire. Pour autant, certaines situations de vie nécessitent un temps de travail plus long.
Par l'écoute, l'échange, la prise en compte de votre environnement et de vous même, les séances que je vous propose visent à une transformation de vos perceptions et de votre réalité.
Lorsque vous travaillez sur les ressources qui permettent de se relier à nouveau à soi, aux autres ainsi qu'au monde environnant, cela vous aide à :
- Prendre du recul sur la situation et voir de nouvelles perspectives ;
- Briser l'isolement et vous sentir appuyé ;
- Explorer de nouvelles pistes de solution.
En tant qu'hypnopraticien/psychopraticien, j'interviens dans les champs suivants :
- problématiques sociales : violence (victimes/auteurs), isolement, solitude...
- problématiques relationnelles : confiance, affirmation et estime de soi,
relation à l'autre, conflit...
- troubles en lien avec un évènement de vie : tristesse, colère, désengagement. trop plein émotionnel (charge affective), stress post-traumatique, ...
- douleurs, phobies et addictions.
Nous
travaillerons sur ce que vous voulez aborder, en portant notre attention
sur l'influence que cela peut avoir dans votre vie actuelle, et
envisager des pistes d'évolution.
La psychologie positive : une technique d'accompagnement au service de ma pratique
Mon intention est de vous aider à trouver les solutions qui sont en vous.
Pour cela, il existe différentes techniques d'accompagnement. Je privilégie notamment la psychologie positive.
Elle s'appuie sur des fondements novateurs et prouvés scientifiquement qui permettent :
- De repérer et développer les ressources existantes
Il est important d'identifier ses qualités pour mieux se connaître et se donner la possibilité de s'appuyer sur ses forces pour mener à bien ses projets et développer ses relations avec les autres.
- D'initier le changement
Il est déterminant de se donner une chance d'appréhender son avenir sereinement pour amorcer le processus de changement attendu.
Demeurez à l'écoute de vos émotions et de vos réactions !
Toutes vos émotions sont utiles et méritent votre attention. Elles reflètent l'état de vos besoins et de votre bien-être. En revanche, si elles se font plus intenses ou envahissantes, cela peut indiquer une certaine détresse ou une charge affective trop importante et traduire un besoin d'aide.
Mais de manière générales, elles sont souvent révélatrices de certaines fragilités cumulées sur le plan affectif depuis la petite enfance (blessures émotionnelles) voire de psycho-traumas subis.
Dans ce cas, le changement peut être assimilé a un mouvement : rétablir voire enrichir la relation à soi-même, avec autrui et son environnement. Ce mouvement permet de sortir d'une spirale victimaire basée sur une triangulation maltraitance, abandon et peur d'un vide qui apparaît comme insoutenable.
L'objectif est alors de travailler la pleine présence en cultivant la centration, le calme et la pleine pleine conscience.
Un espace propice à l'expérience de la vérité
" La guérison est liée à l'expérience de la vérité et non pas à sa compréhension intellectuelle. "
Gabor Maté
Grandir à travers ses expériences
L'objectif est de travailler sur soi de manière à accéder à la singularité de son monde relationnel pour :
• Apprendre
à exprimer de façon positive sa colère, sa peine, sa joie ou
sa peur ;
• Mieux se
connaître et se faire plaisir sans chercher la perfection tout en apprenant à identifier ses
points forts et ses points faibles, à établir ses limites et à avoir des attentes
réalistes envers soi-même ;
• Identifier ce qui nous rend heureux, trouver un équilibre entre ce que l'on peut et ce que l'on ne peut pas changer en soi.
Quand la solution crée le problème et que le problème contient la solution !
Paul Watzlawick, membre phare du groupe de recherche de Palo Alto, voit dans l'Approche Systémique et Stratégique dont je m'inspire, une école de pensée qui étudie comment l'individu se rapporte à la réalité, ou comment il entre en relation avec lui-même, avec les autres et avec le monde. Cette approche repose sur l'idée que chacun construit « sa réalité » et réagit en fonction de cette lecture personnelle. Elle met ainsi en avant la difficulté qu'il y a à supporter le fait de ne pas pouvoir résoudre son problème à l'instant présent. De fait, ce n'est donc pas le passé qui fait le plus souffrir. C'est pourquoi il est nécessaire d'analyser les interactions dans le moment présent et de considérer que si la difficulté de la personne perdure, cela signifie que les tentatives de solutions qu'elle met en place ne fonctionnent pas.
Cette approche se définit comme non normative et « non pathologisante » : elle propose des procédures de communication orientées vers la résolution des problèmes présentés par les patients.
L'hypnose : un processus activateur de ressources
Un outil de communication entre conscient et inconscient qui réveille l'intuition.
L'hypnothérapie permet d'agir à plusieurs niveaux :
- au niveau sensoriel
(vision, odorat, goût, ouïe, toucher, système vestibulaire et le système proprioceptif) ;
- au niveau cognitif (pensées négatives, croyances) ;
- au niveau émotionnel (prise de conscience, énonciation et contrôle des émotions) ;
- au niveau motivationnel
(intentions, projets, autonomie).
Le praticien favorise l'exploration de soi et l'expérimentation de nouvelles façons d'être ou d'agir.

Trois postulats caractérisent cette approche :
Le changement est continuel. Il vous expose à des difficultés passagères, habituellement résolutives. En cas d'absence de résolution de ces difficultés, c'est la répétition d'une même tentative de solution qui crée le problème ;
Une fois créé, le problème persiste sous l'influence de votre comportement et de vos interactions avec votre entourage ;
En éliminant le comportement qui alimente le problème, ce dernier se modifie et devient une difficulté résolutive, ou mieux encore, il disparaît.
L'important n'est pas ce qui arrive mais ma relation à ce qui arrive.
- Ludovic LEROUX -
Donner du sens à l'expérience
Le processus de mouvement en lien avec le temps qui passe donne forme à l'expérience de chacun tout au long de sa vie. Le sens qu'une personne attribue à son expérience est empreinte de subjectivité de par les perceptions positives ou négatives qu'elle en a. Le passé y tient une place prépondérante. Il est nécessaire de lui donner du sens. Bien souvent, le passé est considéré comme lourd. Dans ce cadre, la notion d'expérience a alors vocation à se traduire par une réalité vécue de façon plutôt négative dans laquelle le passé ne peut ni être modifié, ni être effacé. De plus, ce passé ainsi que la perception de ce qu'il a été, donne lieu à des croyances souvent très profondes et bien ancrées. Il paraît ainsi impossible de vouloir faire disparaître ces croyances. Toutefois, il est toujours possible de cultiver l'intention de les contenir avec conscience et compassion pour leur donner du sens.
Dès lors, un travail sur soi peut modifier le regard qui est posé sur le passé. Un changement de prisme devient désormais plus facile à partir du moment où ces croyances sont devenues conscientes et qu'elles font l'objet d'acceptation et d'auto-compassion. Le fait de ne plus les entretenir et de s'identifier à elles peut avoir un véritable impact sur le présent. Ce mécanisme offre une perspective de changement car il permet de préparer un avenir plus ouvert et de donner lieu à un nouveau souffle. On parle même parfois d'élan vital.
En reconnaissant que les croyances ont vocation à se construire pour faire face au aléas de la vie et non pas à représenter la personne dans sa quête d'identité, il devient possible de se sentir pleinement vivant de par l'espoir qui est généré.
Ne pas nous sentir totalement
vivants dans le présent nous maintient plus fermement emprisonnés dans le passé.
- Bessel Van der Kolk -

• Le passé sert à se renseigner, se rappeler, à fournir des références permettant d'éclairer le présent ;
• Le présent a pour fonction de représenter l'environnement, d'interagir avec celui-ci, de se mettre en action, de réaliser les objectifs ;
• Le futur est ce qui permet de créer des options, en quelque sorte de « rêver », il donne envie et fournit la motivation pour agir au présent.
Tant que vous n'aurez pas rendu l'inconscient conscient, il dirigera votre vie et vous
appellerez cela le destin.
- Carl Gustav Jung -

Donner du sens sert à passer de la survie
à la liberté, de la honte à la dignité et du chaos à une identité plus cohérente.
l
Le modèle de Fairbairn
Ronald Fairbairn, psychanalyste écossais, est l'un des principaux représentants de la psychanalyse des relations d'objet. Il s'éloigne de Freud en mettant l'accent non pas sur la recherche de plaisir mais sur la recherche de la relation à l'objet, c'est-à-dire, sur la recherche de la relation à l'autre. Une relation d'objet désigne la manière dont une personne internalise et représente les autres dans sa vie psychique ainsi que les interactions émotionnelles qui en découlent. Internaliser correspond au fait d'intégrer dans sa vie psychique les valeurs, règles, normes, attitudes ou comportements issus de l'environnement extérieur.
Par ailleurs et contrairement à Freud qui voyait le Moi comme médiateur des pulsions, ce psychanalyste considère le Moi comme un modèle structuré de la personnalité à travers ce qu'il appelle les positions de l'ego. Selon lui, l'enfant cherche dès son plus jeune âge à établir une relation stable et sécurisante avec ses parents. Si l'enfant bénéficie de relations stables, affectueuses et cohérentes, il peut se forger un ego (une personnalité) intégré. Toutefois, si les figures d'attachement (parents) sont partiellement disponibles ou rejetantes, des mécanismes de défense apparaissent. En effet, les expériences précoces se transforment en relations d'objet intériorisées : des représentations internes d'un « self » (notre sentiment de soi), d'un « objet » (la personne significative) et des affects associés (amour, colère, peur, tristesse).
Ces relations d'objet peuvent être intégrées ou clivées :
-
Intégrées : le self et l'objet sont vécus comme entiers et nuancés, et les émotions sont équilibrées.
Clivées : le self et/ou l'objet sont fragmentés, et les émotions sont extrêmes — par exemple, idéalisation vs dévalorisation, ou sentiments contradictoires difficiles à relier.

Conséquences sur l'affect

Il explique ainsi que l'enfant devant faire face aux réalités quotidiennes, ne va pas pouvoir se forger un ego unifié car son modèle part du postulat que toute figure d'attachement (les parents principalement) est à la fois gratifiante, frustrante et parfois rejetante. De fait, ne pouvant pas intégrer qu'un même objet (un parent) puisse à la fois être à la fois bon (figure d'attachement gratifiante) et mauvais (figure d'attachement frustrante et parfois rejetante), l'enfant va se construire une personnalité éclatée en plusieurs sous-systèmes. Pour supporter cette contradiction, l'enfant clive alors son expérience psychique en plusieurs représentations séparées.
A partir de ce constat, Fairbairn décrit trois types d'objet interne (représentations intrapsychiques).
Ces pôles coexistent dans la personnalité :
Objet idéalisé → La partie " toute bonne " du parent
= l'enfant s'y attache pour se sentir en sécurité
Objet excitant → La partie " désirable mais frustrante "
= le parent est une source d'amour mais pas toujours accessible
Objet rejetant → La partie " mauvaise " du parent
= celle qui refuse, rejette, punit
Toutefois, la coexistence de ces trois pôles amène à des conflits internes qui proviennent des tensions entre le désir (être une source d'amour), le rejet (faire face à des contraintes, à des punitions, à un manque de reconnaissance) et la recherche d'unité (se sentir aimé et sécurisé).
Dès lors, le modèle distingue 6 positions de l'ego liées à la manière dont l'enfant va internaliser ses relations précoces avec les figures parentales organisées autour de la relation aux objets internes et aux adaptations défensives mises en place pour gérer les conflits internes qui en découlent. Il s'agit d'un mécanisme d'apprentissage psychique où ce qui était externe devient interne, structurant l'identité, le surmoi ainsi que les façons de penser et d'agir.
On retrouve ainsi 3 positions centrales qui correspondent à l'internalisation des réponses directes obtenues par l'enfant face aux situations vécues (expériences brutes de la relation sécurité/désir et frustration/rejet et colère) et 3 positions secondaires qui s'installent avec le temps et correspondant à des solutions défensives créées pour maintenir coûte que coûte le lien malgré les difficultés rencontrées (idéalisation/dépendance/culpabilité = surmoi punitif).

l
Le modèle de Sidney Blatt
Le modèle de Sidney Blatt (psychologue et psychanalyste américain) propose une lecture développementale structurée autour de deux grands pôles : l'anaclitisme et l'introjection.
Ce modèle postule que le développement d'un enfant passe par un équilibre progressif entre :
-
le besoin de relation, d'attachement (dimension anaclitique) ;
-
le besoin de différenciation, de valeur propre (dimension introjective).
Tout au long de la vie, ces deux pôles doivent s'articuler harmonieusement. Des perturbations dans l'enfance ou l'adolescence peuvent figer le développement autour d'un pôle, rendant alors la personne à l'âge adulte plus vulnérable.
_ _ _
Le terme anaclitique désigne des personnes dont l'organisation psychique est caractérisée par une dépendance affective marquée à l'égard des objets (généralement humains), en particulier des figures d'attachement précoces. Une personne anaclitique s'appuie psychiquement sur autrui pour maintenir son équilibre émotionnel, son identité ou son estime de soi. Cette dimension est marquée par une peur profonde d'être abandonné ou de se retrouver seul.
- Centré sur le besoin de lien, de soutien, de dépendance affective ;
- Quand dysfonctionnel → dépression anaclitique : peur de l'abandon, dépendance, sentiment de vide.
Exemples de croyances :
1. Croyances sur le besoin de l'autre
-
« Je ne peux pas vivre seul(e) »
-
« J'ai besoin que quelqu'un prenne soin de moi pour exister »
-
« Si personne ne m'aime, je ne suis rien »
2. Croyances sur l'abandon
-
« Je serai forcément abandonné(e) »
-
« Si je ne fais pas plaisir, on va me quitter »
-
« Je dois toujours être proche, sinon je vais être oublié(e) »
3. Croyances sur la dépendance affective
« Je ne peux pas prendre de décisions sans l'avis de quelqu'un »
- « Être seul(e) est insupportable »
-
« Si je ne suis pas avec quelqu'un, je me sens vide »
4. Croyances sur la valeur conditionnée par le lien
-
« Je ne vaux quelque chose que si on m'aime »
-
« Si je ne suis pas utile à l'autre, je vais être rejeté(e) »
« Exister = être indispensable pour quelqu'un »
L'introjection est un concept qui désigne un mécanisme psychique par lequel un individu incorpore, de façon plus ou moins inconsciente, des éléments extérieurs (notamment des pensées, des normes, des valeurs, des jugements, des attitudes ou des figures parentales) comme s'ils faisaient partie de lui-même. La dimension introjective consiste à absorber les attentes, croyances ou règles de l'environnement extérieur (souvent parental ou culturel) sans les remettre en question, les faisant siennes de manière automatique, comme si elles émanaient de sa propre subjectivité.
- Centré sur l'estime de soi, la valeur personnelle, la culpabilité, l'idéal du moi ;
- Quand dysfonctionnel → dépression introjective : auto-critique, auto-dévaluation, culpabilité, perfectionnisme, tendance à l'auto-sabotage.
Exemples de croyances :
1. Croyances centrées sur la valeur personnelle
-
« Je ne suis jamais assez bien »
-
« Je ne vaux quelque chose que si je réussis »
-
« Si j'échoue, je suis nul »
-
« Je ne mérite pas d'être heureux(se) »
2. Croyances centrées sur la culpabilité
-
« Si l'autre est malheureux, c'est de ma faute »
-
« Je dois réparer les autres, sinon je suis mauvais(e) »
-
« Je ne dois pas déranger, sinon je cause des problèmes »
3. Croyances centrées sur la honte
-
« Je suis un fardeau »
-
« Je suis fondamentalement défectueux(se) »
-
« Si les autres voient qui je suis vraiment, ils me rejetteront »
4. Croyances perfectionnistes / idéaux du moi
-
« Je dois toujours être irréprochable »
-
« Faire une erreur = être un raté »
« Je n'ai pas le droit de faillir »
« Je ne dois pas exprimer mes émotions »
_ _ _
Selon ce modèle et en cas de déséquilibre, le pôle anaclitique correspond plutôt à une souffrance centrée sur la perte, la séparation et le besoin d'attachement. Le pôle introjectif quant à lui, met davantage en lumière une souffrance centrée sur la culpabilité, l'estime de soi et l'idéal du moi.
Le lien d'attachement
Le lien d'attachement, c'est le système qui organise notre comportement lorsque nous sommes en détresse et avons besoin d'aide. Il est au cœur de la relation de soin et de l'alliance de travail nécessaire à l'efficacité de toute prise en charge. D'après les recherches de John Bowlby (médecin et psychiatre britannique) approfondies par Mary Ainsworth (psychologue du développement américaine) sur lesquelles repose la Théorie de l'attachement, l'attachement est un processus instinctif destiné à assurer la survie de l'espèce. Le lien d'attachement désigne le lien affectif durable qui se tisse entre un enfant et ses figures d'attachement (généralement les parents ou les personnes qui s'occupent de lui de manière régulière et sensible). C'est un lien fondé sur la recherche de protection (surtout en situation de stress ou de danger) et qui est dit asymétrique : c'est l'enfant qui s'attache à l'adulte et pas l'inverse. L'adulte a ainsi un rôle de protecteur.
Ce lien est fondamental pour le développement psychologique, affectif et social de l'enfant. La base de sécurité qu'il procure permet à l'enfant d'explorer le monde. Il permet aussi la régulation des émotions de l'enfant qui apprend à gérer ses émotions grâce aux réponses empathiques de l'adulte. C'est une source de développement de la confiance en soi et de la confiance en l'autre.
Le système d'attachement :
Le système d'attachement regroupe ainsi les
stratégies que nous avons développées avec les personnes significatives
nous ayant donné des soins ou de l'aide dans l'enfance puis tout au long
de la vie.
Au delà de l'attachement dit sécure, il existe trois autres catégories d’attachement qui sont qualifiés d'insécure :

Les styles d'attachement (selon Ainsworth)
-
Sécure : l'enfant pleure au départ du parent, se console à son retour. Il explore librement en sa présence.
- Insécure-ambivalent (ou anxieux-résistant) : l'enfant est très perturbé par le départ du parent et difficile à consoler à son retour.
Insécure-évitant : l'enfant semble indifférent au départ ou au retour du parent. Il évite le contact.
-
Désorganisé (ajouté plus tard) : comportements contradictoires ou figés ; souvent associé à des contextes de maltraitance.
_ _ _
Au cours des 18 premiers mois de vie, le système limbique est la région du cerveau qui présente la plus forte croissance. C'est aussi la partie du cerveau qui régit la connectivité sociale. Quand un jeune enfant a des expériences d'attachement désorganisé avec la ou les personne(s) qui s'occupe(nt) de lui, celles-ci sont incorporées dans le système limbique croissant et façonnent le fonctionnement ultérieur du cerveau de cette personne à l'âge adulte.
Pour autant, de la petite enfance jusqu'à la fin de la vie, il est possible de construire ou de reconstruire des liens, de guérir des blessures émotionnelles et de transformer les croyances qui nous animent. En effet, le cerveau est doté d'une plasticité cérébrale qui permet de modifier les choses à tout moment.
Ainsi, rien n'est jamais figé !
La théorie de l'attachement est devenue une approche incontournable. Elle permet d'enrichir le regard du praticien et d'éclairer certains aspects cruciaux à la réussite d'un accompagnement.
Cette théorie a été complété par les travaux de Gordon Neufeld (psychologue canadien spécialisé dans l'attachement). Ce dernier a développé une modélisation en six niveaux (ou racines de l'attachement) qui permet de comprendre comment se développe le lien d'attachement chez l'enfant, de la dépendance physique jusqu'à l'attachement affectif profond.
Par ailleurs, selon Gabor Maté, l'humain et particulièrement l'enfant, doit faire face à deux besoins de survie. L'un correspond au lien d'attachement et l'autre, à l'authenticité. Dans un cadre sécure, il est possible de répondre aux exigences du lien d'attachement tout en faisant vivre son besoin d'authenticité. Toutefois, s'il y a un conflit entre les deux et que la recherche d'authenticité menace la relation d'attachement, l'attachement sera systématiquement (de manière inconsciente) privilégié au détriment de l'authenticité. Au lieu d'exprimer ses émotions et ses besoins, l'enfant, se conforme alors à ce que la figure d'attachement (le parent en général) attend de lui ou à ce qu'elle veut qu'il soit. Lorsque qu'un enfant agit ainsi, il apprend peu à peu à ne pas exprimer sa colère, à ne pas demander de l'aide et à ne pas exprimer sa peur et donc, à ne pas être véritablement lui-même. Ces décisions sont pertinentes sur le moment car elle aident à survie. Elles sont en effet liées à la nécessité d'être et de rester connectés à ses parents. Mais lorsque ces mécanismes persistent à l'âge adulte, cela devient problématique. A long terme, la personne va se sentir seule, isolée et déconnectée. Ce type d'adaptation ne correspond pas à un choix conscient. Il est donc difficile de s'en défaire de façon consciente.
La faille narcissique : quand le miroir de l'attachement est défaillant
La faille narcissique désigne une atteinte précoce du sentiment de valeur personnelle. Elle émerge lorsque :
-
l'attachement est insécure (figures parentales imprévisibles, rejetantes ou envahissantes) ;
-
l'enfant ne se sent pas reconnu dans ses besoins, ses émotions ou sa singularité.
Conséquence : l'enfant n'intègre pas un regard valorisant et stable sur lui-même.
→ Il doit alors chercher à l'extérieur (dans la réussite, le contrôle, la séduction, la soumission…) la confirmation de sa valeur.
La mentalisation comme un continuum du lien d'attachement
« La mentalisation, ou la capacité réflexive, peut être définie comme l'habileté des individus à se comprendre eux-mêmes et à comprendre les relations avec les autres en termes d'états mentaux. » (Fonagy et al., 2012; Berthelot et al., 2013). En d'autres mots, elle consiste en la capacité d'une personne à comprendre ses pensées, ses sentiments, ses intentions, ses valeurs et ceux d'autrui.
Une bonne mentalisation est caractérisée par la flexibilité, la curiosité, l'équilibre entre affect et cognition, la capacité à tolérer l'incertitude, à équilibrer réflexion et intuition. Un attachement sécure est donc indispensable à la mise en place de la mentalisation et à la construction d'un sentiment de soi solide. En reflétant les états internes de l'enfant, la figure d'attachement aide celui-ci à consolider la compréhension d'une expérience interne.
Toutefois, les capacités de mentalisation peuvent être affectées par un état d'activation émotionnelle trop important. C'est notamment le cas pour celles et ceux qui ont vécu un lien d'attachement insécure et/ou un traumatisme à l'enfance. Ces personnes peuvent alors éprouver plus que d'autres, une réelle difficulté à distinguer leur réalité de celle des autres. Cela s'explique par le fait qu'elles ont tendance à utiliser des modes de pensée en lien avec ce que l'on appelle la « pré-mentalisation. » Ainsi, il peut paraître plus difficile pour elles de reconnaître et d'interpréter leurs états internes et ceux des autres, ce qui limite leur régulation émotionnelle et les rend plus susceptible d'être envahis par la détresse.
Il existe 4 types de modes de mentalisation dont les trois premiers font partie du concept de pré-mentalisation :
LE MODE TÉLÉOLOGIQUE : Il faut le voir pour le croire !
- Le monde physique détermine le monde mental ;
- Les motivations des autres sont déduites à partir de résultats concrets; seules les actions peuvent changer les processus mentaux ;
- Les états mentaux ne sont réels ou significatifs que s'ils sont exprimés en termes d'action ;
- Les mots ne sont pas crédibles ;
- Attente que les choses soient « résolues ».
LE MODE ÉQUIVALENCE PSYCHIQUE : C'est comme cela parce que je le sais/crois/sens !
- Certitude/suspension du doute ;
- Caractère absolu de ce qui est pensé ;
- Réalité définie à partir de sa propre expérience ;
- Finalité – « C'est comme ça. », ne remet pas en cause même si évidence contraire ;
- Interne (mon esprit) = externe (le monde)
L'équivalence psychique implique souvent mode téléologique.
LE MODE SEMBLANT : Parle beaucoup mais rien ne change !
- Dans le sens de détachement émotionnel ;
- Manque d'affect et absence de plaisir ;
- Événements mentaux/discours déconnectés de la réalité externe ;
- Paroles qui « sonnent faux » ;
- Rationalisation, intellectualisation ;
- Circularité sans conclusion – tourne en rond (hyper-mentalisation) ;
- Dissociation – automutilation pour éviter effondrement subjectif ;
- Déconnexion des pensées et du discours de l'expérience ressentie ou de la réalité extérieure.
Ni le mode semblant, ni l'équivalence psychique ne peuvent créer des expériences subjectives de qualité. C'est l'intégration des deux modes qui permettra de mentaliser de façon réflexive car l'équivalence psychique est trop réelle en termes d'intériorité alors que le mode semblant est trop irréel par rapport à vie extérieure. Dans la mentalisation, pensées et sentiments doivent donc faire l'objet d'une véritable expérimentation pour devenir représentations. La réalité interne et la réalité externe pourront alors être distinguées mais tout en restant liées.
LE MODE RÉFLEXIF : Recul et curiosité !
- Sentiment de prévisibilité réaliste et de contrôlabilité ;
- Aptitude à réguler la détresse en relation à autrui ;
- Possibilité d'être détendu et flexible, donc pas figé dans un point de vue ;
- Intégration des éléments cognitifs et affectifs de soi et autre ;
- Peut être ludique, faire preuve d'humour et peut établir des liens sans blesser ou créer une distance ;
- Capacité à résoudre un problème en négociant entre sa propre perspective et celle d'autrui ;
- Décrit sa propre expérience plutôt que définir l'expérience d'autrui ;
- S'approprie sa propre expérience plutôt que de se vivre en victime passive de ce qui lui arrive
- Ouvert et curieux à propos de la perspective d'autrui et s'attend à ce que le point de vue d'autrui enrichisse le sien.
Le rôle de l'attachement dans le développement de la mentalisation
La mentalisation se construit dans la relation d'attachement dès la petite enfance. Quand le parent reconnaît et reflète les émotions de l'enfant, ce dernier apprend à nommer et réguler ce qu'il ressent. Cet effet miroir empathique pose les bases d'un attachement sécure dans lequel l'enfant comprend que ses émotions ont du sens et peuvent être contenues.
En revanche, si le parent est indisponible, incohérent, intrusif ou maltraitant, la capacité de mentalisation se développe de manière fragile. L'enfant peut alors construire un attachement insécure (ambivalent, évitant ou désorganisé) :
-
l'attachement ambivalent accentue l'instabilité (l'enfant reçoit de l'attention mais doit faire face à des moments d'indifférence) ;
l'attachement évitant freine l'expression des émotions (le parent rejette ou minimise les affects de l'enfant) ;
-
l'attachement désorganisé brouille complètement la lecture des états internes de l'enfant car le parent est à la fois source de peur et de réconfort.
La capacité à mentaliser émerge ainsi à travers les interactions mise en œuvre
avec la figure d'attachement dès le plus jeune âge. La qualité du lien
d'attachement est donc un facteur important dans le processus de
mentalisation.

Quand la mentalisation fait défaut
Fonagy et Bateman ont montré que la mentalisation est fragile chez certaines personnes et notamment chez celles qui ont vécu des relations d'attachement précoces insécurisantes ou traumatisantes. Il peut alors exister un déficit de mentalisation. Cela ne veut pas dire que la personne est incapable de réfléchir sur ses états mentaux comme à ceux des autres. Cela signifie simplement qu'il est plus facile pour elle d'y parvenir dans un climat calme plutôt que dans une situation de stress émotionnel et/ou relationnel où tout devient plus compliqué.
Dans ces moments-là, l'individu revient à des modes de pensée plus primitifs que sont le mode téléologique où seuls les faits visibles comptent, le mode équivalence psychique où les pensées et les émotions vécues traduisent forcément la réalité de l'autre ou le mode semblant qui met en scène un discours intellectuel sur les émotions ressenties mais sans lien réel avec l'expérience intérieure.
Un déficit de mentalisation peut de fait entraîner :
-
une instabilité émotionnelle (colères, angoisses, passages à l'acte) ;
-
des malentendus relationnels (attribuer de mauvaises intentions à l'autre) ;
-
un sentiment de vide ou d'incohérence identitaire.
Les traumatismes psychiques
Le lien d'attachement est une structure fondatrice. Lorsqu'il est stable, il est un sol. Lorsqu'il est défaillant ou blessé, il peut devenir un vide, un abîme ou une faille.
Dans ce contexte, le psycho-trauma peut alors apparaître comme une rupture de lien.
Toutefois, de manière générale, un traumatisme psychique, ou psycho-trauma, correspond une réaction émotive persistante qui peut, au-delà d'une rupture de lien, faire suite à un évènement extrêmement éprouvant de la vie appelé évènement traumatique.
Un événement traumatique est caractérisé par :
- La menace de l'intégrité physique (et de la vie) et/ou de l'intégrité psychique de la personne elle même ou celle d'autres personnes présentes ;
- La peur intense, le sentiment d'impuissance ou d'horreur qu'il provoque ayant pour conséquences un débordement des défenses de la personne ;
- Le fait qu'il ne peut être assimilé par la personne.
De fait, vivre un évènement dit traumatique peut compromettre les sentiments de sécurité et d'identité comme la capacité à réguler les émotions ainsi qu'à s'orienter dans ses rapports avec les autres. Tout dépend du contexte, c'est à dire des conditions internes et externes qui se sont imposées à la personne lors du vécu traumatique. On constate qu'une exposition à un évènement potentiellement traumatique associée à un contexte défavorable fait qu'une personne peut encore ressentir longtemps après son expérience douloureuse, une peur intense (ou plus diffuse) accompagnée d'un sentiment d'impuissance voire de honte. Elle peut aussi éprouver des symptômes dissociatifs dans un seul ou plusieurs registres (cognitif, affectif, somatique et comportemental).
Un travail doit alors être effectué pour la libérer des conséquences en lien avec les fragments émotionnels et sensoriels qu'elle subit toujours dans le présent.
Le traumatisme peut avoir de nombreux impacts à prendre en compte dans l'accompagnement.
- Le système de croyances/valeurs de la personne qu'elle en ait
conscience ou non :
Désespoir ;
Hypervigilance/méfiance ;
Culpabilité ;
Injustice.
- Les émotions et par conséquent, le monde émotionnel de la personne :
Peur/anxiété quasi-constante
et/ou crises d'angoisse ;
Honte ;
Vide intérieur ;
Dégoût de soi ;
Colère ;
Tristesse.
Relation à soi (estime, image, confiance) : autodépréciation ;
Relation aux autres : méfiance, état d'alerte, danger.Évènements traumatisants et mémoire

Il existe deux circuits qui entrent en jeu suite à la transmission d'informations sensorielles :
- un circuit court : le circuit thalamo-amygdalien
- un circuit long : le circuit thalamo-cortico-amygdalien
La structure principale qui contrôle l'expression des réponses émotionnelles (réponse de défense de l'organisme, changements physiologiques, réactions comportementales) est l'amygdale. Il s'agit d'une petite structure cérébrale sous-corticale qui correspond au siège de la mémoire émotionnelle dite implicite (c'est à dire non consciente).
En cas de danger avéré ou
potentiel, le circuit court (thalamo-amygdalien) est instantanément activé avant même que le danger soit analysé
et
génère immédiatement l'activation de l'amygdale. Dès lors, le corps réagit par réflexe avec
une levée de stress qui active les mécanismes de protection.
S'il n'y a plus de danger, la voie longue (thalamo-cortico-amygdalienne) corrige et module l'activation de l'amygdale, ralentit les processus physiologique et émotionnels activés par l'événement stressant. Cette voie va permettre une analyse de la situation :
1. en traitant les informations sensorielles, en les intégrant et en les transformant en représentations et en concepts grâce au cortex associatif (siège de la mémoire de travail, avec son contenu de pensées immédiates) ;
2. en comparant la situation à "une banque de données » de souvenirs issus d'expériences affectives et d'apprentissages grâce à l'hippocampe ( petite structure cérébrale, siège de la mémoire déclarative, explicite, partie consciente de la mémoire et de l'analyse du contexte et de l'espace).
L'état du corps peut alors revinir à la normale. Le souvenir peut ainsi être intégré par le siège de la mémoire explicite (c'est à dire consciente).
Par contre, en cas de traumatisme psychiques, autrement dit si la voie longue ne peut se mettre en place suite à un danger ressenti comme extrême (on parle d'infraction psychique), on retrouve alors le souvenir de l'évènement bloqué au niveau de l'amygdale. En effet, l'hippocampe n'ayant aucune information référencée (aucune expérience connue) en mémoire qui permettrait une mise en lien avec l'évènement, il n'est donc pas possible pour lui de traiter ce signal d'alerte qui n'a aucun sens. De par certaines situations douloureuses ou de peurs non comprises et dénuées de sens (sentiment d'insécurité dans l'enfance, maltraitances, agressions, accidents ou catastrophes naturelles par exemple), la mémoire émotionnelle se retrouve alors de fait comme piégée. Elle active ainsi un circuit de peur conditionnée et permanent.
Dans un tel contexte, le cortex et l'hippocampe ne peuvent plus jouer leur rôle de modulateur. Cette situation qui correspond au circuit du souvenir traumatisant modifié (voir schéma ci-dessous), est donc à l'origine de ce que l'on appelle la mémoire traumatique.
Le circuit du souvenir

La mémoire traumatique est une mémoire émotionnelle implicite, non consciente du traumatisme qui n'est pas verbalisable
(Janet, 1928). Elle se différencie ainsi de la mémoire
autobiographique, explicite, consciente et déclarative (Van der Kolk et
Van der Hart, 1991).

L'altération de la relation à soi, à l'autre, au monde
Dès lors, comme nous l'avons abordé plus haut, la sensation de ne pas maitriser ses états émotionnels et
certains comportements, conduit les victimes de traumatismes dits "complexes" à
régulièrement éprouver une impression de dommages irréparables, à vivre un
sentiment d'inutilité, d'infériorité, d'inefficacité voire de dégout
d'elles-même.
Ainsi, devant certains problèmes de santé mentale pouvant se manifester au cours de la vie, il est utile de s'interroger sur la possibilité d'être concernés par un trouble de stress post-traumatique.
La Haute autorité de santé (HAS) cite notamment :
- des troubles anxieux, de l'humeur, du comportement ;
- des troubles des conduites alimentaires ;
- des addictions ;
- des troubles psychosomatiques avec des symptômes physiques persistants comme la douleur, les maux de tête ou la fatigue ;
- des pensées suicidaires ;
- des troubles du sommeil ;
- une "phobie scolaire" ou refus scolaire anxieux ;
- un burn-out.
Les blessures émotionnelles
Les « cinq blessures émotionnelles », popularisées par Lise Bourbeau, ne relèvent pas d'une classification scientifique officielle. Toutefois, elles offrent une grille de lecture simple et parlante pour explorer les réactions émotionnelles et relationnelles profondes. Rejet, abandon, humiliation, trahison et injustice : ces blessures, souvent enracinées dans l'enfance, façonnent les croyances, les comportements défensifs et la manière de nous relier aux autres. Utilisées avec discernement, elles peuvent devenir un outil précieux pour amorcer une réflexion personnelle ou un travail thérapeutique, notamment lorsqu'elles sont mises en lien avec des approches validées comme la théorie de l'attachement ou le travail sur le psycho-traumatisme par exemple.
Le rejet pousse à fuir par peur de ne pas être accepté ;
L'abandon rend dépendant de la présence et de l'attention des autres ;
L'humiliation enferme dans la honte et le sentiment de ne pas être digne ;
La trahison fait craindre la déception et engendre la perte confiance ;
L'injustice pousse à la rigidité et à la quête incessante de perfection.
Les bénéfices de l'affirmation de soi
On pense souvent que le psycho-trauma correspond à un accident ou une agression. Mais celui-ci peut aussi se cacher dans l'enfance lorsqu'un enfant grandit dans un cadre avec de la négligence, de la violence, des ruptures précoces ou un manque d'attention. Ces expériences n'attaquent pas seulement la sécurité immédiate de l'enfant, elles perturbent aussi les fondements mêmes de sa personnalité.
Deux grandes dimensions du développement sont alors impactées :
- Le besoin d'être relié aux autres (avoir de l'amour, du soutien, de la sécurité) ;
- Le besoin de se construire soi-même (avoir une identité, de la confiance en soi, une autonomie).
Le psychologue Sidney Blatt a montré que ces deux dimensions doivent avancer ensemble pour permettre un développement équilibré. En effet, selon lui, si l'on mise trop sur la relation, on risque de devenir dépendant des autres. A l'inverse, si l'on mise trop sur l'autonomie, on risque de s'enfermer dans l'auto-exigence et la solitude.
De plus, le modèle de Ronald Fairbairn montre l'importance déterminante qu'a l'environnement de l'enfant dans sa construction psychique.
On retrouve là les racines de ce que Blatt conceptualise :
-
La polarité anaclitique correspondant aux parts liées à l'objet excitant/frustrant → le besoin d'amour non satisfait ;
-
La polarité introjective correspondant aux parts liées à l'objet rejetant / surmoi punitif → l'intériorisation d'un parent critique qui devient auto-culpabilisation.
Par ailleurs, ces deux dimensions sont complétées par la Théorie de l'attachement qui explique que selon la qualité des premiers liens, on développe des styles relationnels différents. Pour rappel, il existe 4 styles d'attachement :
- Sécure : on peut aimer et être aimé avec confiance ;
- Anxieux : on a peur d'être abandonné et on réclame beaucoup d'attention ;
- Évitant : on cache ses besoins affectifs et on survalorise l'indépendance ;
- Désorganisé : on veut à la fois se rapprocher et fuir, ce qui crée beaucoup de confusion.
D'un point de vue clinique, cela permet de donner des piste d'intervention :
-
Avec Fairbairn → on peut travailler à repérer les parts (scissions internes) ;
-
Avec Bowlby → on peut observer les liens (styles relationnels rejoués dans la thérapie) et travailler sur la mentalisation ;
Avec Blatt → on peut situer la problématique principale du patient :
- Est-elle du côté de la relation à l'autre (anaclitique) ?
- Ou du côté de la relation à soi / surmoi (introjective) ?
- Ou bien les deux ?
Les blessures émotionnelles → correspondent à un langage plus accessible pour désigner et exprimer le vécu.
Quand le psycho-trauma s'en mêle, il peut alors agir comme une perturbation supplémentaire ayant pour conséquence de bloquer ou de déformer ces lignes de développement ainsi que d'impacter fortement le style d'attachement. De fait, un enfant négligé peut par exemple devenir adulte en recherche constante d'affection avec la peur d'être abandonné. Un enfant humilié peut lui grandir en pensant qu'il doit être parfait et ne jamais dépendre de personne. Enfin, un enfant qui a vécu des violences de la part de ceux qui devaient le protéger peut rester pris dans un paradoxe douloureux par lequel il ressent le besoin d'être en relation avec l'autre malgré le fait qu'il en a peur.
Ces manières de réagir ne sont pas des faiblesses, mais des stratégies de survie psychique mises en place face au danger au moment de l'enfance et qui perdurent à l'âge adulte.
Dans le cas de blessures émotionnelles subies pendant l'enfance ou à l'adolescence voire de psycho-traumatismes, on peut donc remarquer chez l'adulte une certaine perturbation au niveau de l'estime de soi et de la confiance en soi souvent en lien avec un sentiment de culpabilité et de honte.
Afin de retrouver un certain équilibre, il est alors nécessaire de travailler sur l'affirmation de soi.
Afin de gagner en assurance et en stabilité, il peut donc apparaître important de travailler sur ces trois paramètres :
-
L'estime de soi (l'opinion que l'on a de soi) ;
-
La confiance en soi (la confiance dans nos compétences) ;
L'affirmation de soi (notre rapport aux autres).
Une mauvaise estime de soi et des difficultés en termes de confiance en soi naissent de l'accumulation d'émotions négatives ressenties par la personne par rapport à elle-même. Cela peut provenir d'événements survenus durant la petite enfance puis tout au long de la vie. En fonction du niveau d'estime de nous-mêmes, nous nous attribuons des étiquettes, on parle de croyances limitantes, qui se trouvent au cœur de notre système de croyances. Une croyance limitante permet de décrire des pensées auto-alimentées, réductrices et négatives. Il s'agit d'idées difficilement dépassables, ayant tendance à enfermer l'individu dans une certaine vision des choses et de lui-même.
De la confiance en soi et de l'estime de soi, naît l'affirmation de soi. Il s'agit ici d'être capable d'affirmer ses points de vue, ses ressentis, ses besoins et ses droits, sans tenir compte du regard d'autrui, sans lui demander la permission, ou encore attendre son approbation, mais tout en le respectant.
L'affirmation de soi se situe donc à un point intermédiaire, un point d'équilibre entre deux autres pôles de conduite : la passivité dans laquelle on permet aux tiers de décider pour soi ou de passer au-dessus de ses propres droits et l'agressivité, qui se présente lorsqu'on n'est pas capable d'être objectif et de respecter les idées des autres.

Nous sommes ce que nous faisons de manière répétée
Aristote
Avec le temps, les personnes victimes d'un passé douloureux peuvent chercher à éviter leurs ressentis négatifs, notamment ceux associés aux sentiments de déception, de peur, de culpabilité et de honte, en rejetant la faute sur les autres. Avec un travail sur l'affirmation de soi, peu à peu, la personne peut sortir des schémas figés par les aléas de la vie et réapprendre à la fois à compter sur les autres comme à s'appuyer sur ses propres ressources. Il s'agit ainsi de dépasser ce que l'on appelle le processus d'auto-victimisation.
L'affirmation de soi, un fil rouge du développement du self
La PGRO relie deux inspirations : la Gestalt (attention à l'expérience vécue, au corps, au contact) et la théorie des relations d'objet (comment nos liens précoces colorent nos relations actuelles). Dit plus simplement, le message est le suivant : ce qui s'est construit dans le lien se transforme aussi dans le lien.
Dans ce cadre, en Psychothérapie Gestaltiste des Relations d'Objet (PGRO), le développement du self (ensemble des représentations, perceptions et sentiments qu'un individu a de lui-même) est souvent décrit à travers trois grands chantiers : l'attachement, l'estime de soi et l'axe Éros–Éthos. Chacun de ces espaces du développement humain contribue à construire notre capacité à nous affirmer, à dire "je suis", "je peux", "je choisis".
Le chantier de l'attachement pose les fondations : c'est là que se forme la sécurité d'exister dans le regard de l'autre. L'enfant découvre qu'il a une place, qu'il peut avoir un impact sur le monde sans que cela mette le lien en danger. L'affirmation de soi y prend racine dans la confiance : "Je peux être, et tu restes là."
Vient ensuite le chantier de l'estime de soi, où le jeune enfant apprend à se différencier, à dire "non", à explorer son autonomie. Il expérimente sa valeur personnelle, indépendamment du regard des autres. Ici, l'affirmation devient un acte conscient : "Je peux être moi, même si je déplais."
Enfin, le chantier Éros–Éthos ouvre la voie à une affirmation plus mature, où désir et responsabilité s'articulent. L'adulte y intègre sa vitalité, sa créativité, et son sens éthique. Il n'a plus besoin de s'imposer ni de se soumettre : il agit en cohérence avec ce qui l'anime profondément. "Je peux désirer, choisir et agir sans me trahir."
À travers ces trois chantiers, l'affirmation de soi se déploie comme une ligne de vie : de la sécurité d'exister à la liberté d'être jusqu'à la puissance d'agir avec sens.
En PGRO, le travail thérapeutique vise souvent à restaurer cette continuité du self pour que chacun puisse dire pleinement et paisiblement :
"Je suis moi, et c'est suffisant."
Dépasser le processus d'auto-victimisation
En effet, face aux difficultés rencontrées, un processus d'auto-victimisation peut ainsi apparaître efficace en tant que mécanisme de défense. De fait, l'objectif est alors pour ces personnes de se protéger des évènements de leur vie et de la perception qu'elles en ont. Il s'agit là d'un processus psychique inconscient qui positionne et enferme peu à peu le sujet dans une stratégie qui peut alors s’apparenter à un mécanisme addictif et engendrer un sentiment de dépendance.
En effet, si avoir conscience que l'on a été victime permet de se donner une chance de sortir de ce statut et de l'impuissance qui en découle, pérenniser cette situation interdit toute remise en mouvement. Ainsi, spéculer sur le futur en posant comme hypothèse que l'on va être
victime d'une personne ou d'un système et/ou expliquer toutes les conséquences
négatives d'un quotidien par des variables extérieures, s’avère à terme, être un processus
handicapant. En effet, se poser en victime continuelle induit dans notre regard sur le monde que nous sommes impuissants face à
ce qui s'y déroule.
Une remise en mouvement dans un tel contexte semble compliqué. Celle-ci devient accessible que quand il est possible pour la personne concernée de comprendre quand, où et comment elle a été victime et quand et comment elle a cessé de l'être. Toutefois, il n'est pas toujours aisé de pouvoir accepter cela pour quelqu'un qui a souffert et qui cherche, consciemment ou non, à trouver aujourd'hui les réponses à des situations passées.
« Tant que vous gardez des secrets et supprimez des
informations, vous êtes fondamentalement en guerre contre vous-même… La
question cruciale est de vous autoriser à savoir ce que vous savez. Cela
demande énormément de courage. » – Bessel A. van der Kolk – Psychiatre américain
Eric Bardot explique lui que le monde traumatique, les tentatives de résolution, la peur de l'exclusion vont amener à l'acceptation de l'inacceptable et mener à l'errance c'est à dire au fait de ne pas savoir modifier son rapport à ses croyances tout en voulant les gérer sans questionner sa position. Une position de figement dans la victimisation empêche alors toute circulation de la vie car le système de domination coupe des liens.

Le soi observateur
Dans le langage quotidien, nous parlons souvent de « l'esprit » sans nous rendre compte qu'il y a deux éléments distincts dans ce dernier : le soi penseur et le soi observateur. Nous sommes tous familiers avec le soi penseur, c'est-à-dire la part de nous qui est toujours en train de réfléchir, de générer des pensées, des croyances ou des jugements.
Toutefois, il est important également de considérer le soi observateur qui permet de prendre du recul par rapport à l'histoire, au passé de chacun d'entre nous.
L'acceptation de ce qui est présent
L'introspection, en tant qu'observation de sa vie intérieure et effet miroir de ce que l'on nomme l'extrospection, permet d'acquérir une meilleure connaissance de soi. Dans cette perspective, la personne qui peut alors se sentir plus en confiance avec ce qu'elle est, s'offre la possibilité de se créer un chemin vers l'acceptation d'elle-même afin de s'autoriser à vivre pleinement ce qui la traverse sans la peur d'être juger. A ce sujet, Carl Rogers, célèbre clinicien Américain écrivait :
« Il existe un curieux paradoxe : quand je m'accepte tel que je suis, alors je peux changer. »
Pour aller plus loin, nous pouvons dire que l'acceptation est une démarche personnelle qui se réfère à la qualité de la relation que l'on entretient avec son expérience intérieure : une relation caractérisée par des qualités d'accueil, de douceur et de compassion pour soi comme pour les autres.
Selon Eric Bardot, l'acceptation c'est le fait d'accepter que l'on n'a pas de prise sur le processus de vie, c'est se donner la possibilité de s'ouvrir à l'après et d'avoir confiance dans les liens et la relation.
Pour Gabor Maté, la validation doit venir de notre vrai Soi en faisant preuve de compassion, d'acceptation et de compréhension vis-à-vis de toutes nos parties, de nos mécanismes d'adaptation et de leurs origines.
Quoi qu'il en soit, le but de l'acceptation est de retrouver la liberté d'être et d'agir (et non pas de réagir) pour retrouver un certain pouvoir face à une situation difficile à appréhender. Nous pouvons donc dire que l'acceptation libère, allège et permet une remise en contact avec ses propres ressources comme avec son pouvoir d'action et de changement.
L'apport de la Thérapie fondée sur la compassion
Paul Gilbert, psychologue clinicien au Royaume Uni, explique que le cerveau humain dispose d'au moins trois systèmes de régulation des émotions qui interagissent entre eux :
- Un système centré sur les menaces qui permet de prendre des décisions rapides pour échapper au danger et qui était destiné à l'origine à favoriser la survie de l'espèce (médié par l'adrénaline et les corticostéroïdes) ;
- Un système centré sur les besoins et des pulsions, dévolu au développement de l'espèce (nourriture, reproduction, expansion géographique, plaisir, excitation) médié par la dopamine ;
- Un système centré sur l'apaisement et l'affiliation, support du développement affectif de l'espèce, médié par l'ocytocine et les endorphines.
Il en découle alors trois systèmes de régulation des émotions appelés les "Trois cercles".

Pour lui, l'objectif est de développer de manière spécifique le fonctionnement du système centré sur l'apaisement et l'affiliation, ce qui permet au sujet d'éprouver une sensation de bien-être, sans avoir besoin de fuir dans l'hyperactivité ou de se sentir trop menacé par son monde interne ou externe.
En un mot, il s'agit de permettre au sujet de passer du mode « pilotage automatique », du mode "faire" au mode « être ».
Les 5 niveaux de compassion tels que décrits dans l'approche Compassionate Inquiry
La Compassionate Inquiry (ou Introspection Compatissante) est une approche psychothérapeutique développée par Dr Gabor Maté. Elle vise à aider les personnes à accéder aux couches les plus profondes de leur expérience en explorant leurs blessures, leurs conditionnements et leurs mécanismes de défense dans un cadre empreint de compassion et de sécurité relationnelle.
L'un des éléments fondamentaux de cette approche repose sur la présence compatissante du thérapeute, qui passe par une posture d'ouverture, d'accueil et de non-jugement. Dans ce cadre, on identifie 5 niveaux de compassion qui permettent d'approfondir la compréhension de l'autre et de soi-même. Ces niveaux représentent une progression dans la qualité de la présence et de l'engagement thérapeutique.
Voici les 5 niveaux de compassion tels que décrits dans l'approche Compassionate Inquiry :
1. Compassion ordinaire
Réaction empathique spontanée : quand quelqu'un souffre, on ressent cette souffrance et on souhaite qu'elle cesse. Il s'agit d'un réflexe humain basique.
2. Compassion de compréhension
Au-delà de la simple empathie, on cherche à comprendre les raisons de la souffrance : Pourquoi cette personne souffre-t-elle ? Quels sont les événements ou les mécanismes à l'œuvre ?
3. Compassion de reconnaissance
Prise de conscience que ce que l'autre traverse peut être également présent en nous. Il n'y a pas de séparation entre ce que la personne vit et ce que nous pouvons aussi le vivre. On peut ainsi parler d'humanité partagée par rapport à l'expérience vécue.
4. Compassion de vérité
Acceptation honnête : on ne peut pas enlever à l'autre sa souffrance. Toutefois, par la présence et l'authenticité, on peut l'aider à la traverser. Cela implique un courage de dire la vérité même si elle dérange.
5. Compassion de possibilité
Voir et nourrir chez l'autre le potentiel non encore révélé. On ne se contente pas de soulager la souffrance de l'autre mais on l'accompagne vers la transformation afin d'ouvrir le champ des possibles qui ne sont pas encore apparents.
ll

La clé d'une remise en mouvement
Le passé reste présent si le présent renforce le passé. C'est donc en intervenant sur ce qui est présent que le passé peut être dépassé.
Ainsi, les solutions dans la résolution des difficultés et d'une remise en mouvement, ne sont pas à rechercher dans le passé mais dans la création actuelle du souvenir comme dans la façon dont il possible de réagir voire d'agir aujourd'hui.
«Tout ce à quoi on résiste persiste»
Dans cette approche, le problème ne se trouve pas au niveau de la personne mais dans les relations qui se sont instaurées avec soi, avec les autres ou avec son environnement.
De fait, la clé d'une remise en mouvement aura comme visée la prise de conscience et le changement de l'ensemble de la subjectivité de la personne et de ses relations à soi, aux autres et au monde dans le moment présent.
Eric Bardot, psychiatre et initiateur de l'approche TLMR (Thérapie du Lien et des Mondes Relationnels) fixe trois axes d'intervention : le singulier, l'appartenance et le lien aux valeurs universelles (par opposition aux croyances personnelles qui amènent à l'exclusion) pour créer les conditions de l'émergence d'un nouveau récit de vie.
Cette remise en mouvement sera facilitée par une thérapie orientée vers le corps en créant un environnement dans lequel le patient se sentira plus aisément en sécurité.
L'objectif de cette remise en mouvement est d'intégrer le problème (source de dissociation pathologique) pour réassocier (réunifier) l'identité, les relations, les souvenirs, les intentions comme les ressources de la personne faisant face à ses difficultés.
L'idée, est que les diverses dimensions de l'existence soient associées les unes aux autres mais non pas dans une recherche de bien-être ou de bonheur, mais pour redonner espoir, un sens et une cohérence à la vie. On peut ainsi parler de résilience voire de croissance post-traumatique.

Pour ce faire, cette intégration implique une nécessaire acceptation de ce qui est et oblige à rétablir un cadre sécure.
L'hypnose utilise ainsi une démarche dissociative au même titre que l'évènement problématique voire traumatique, mais en inversant le processus pathologique.
De fait, l'hypnose est à la fois un processus de focalisation et de dissociation (Hilgard, 1986). En effet, par la modification de l'espace de conscience que donne à vivre la focalisation, cette rupture dans l'unité de la conscience comme dans la cohésion des perceptions du sujet entraîne alors une réorganisation de son espace psychique et perceptif : c'est ce que l'on appelle la dissociation psychique.
En résumé, dans le cadre thérapeutique qui vous sera proposé, nous pouvons reprendre ce mécanisme de remise en mouvement sous la forme d'une formule mathématique :
Dissociation hypnotique + Acceptation + Sécurité
=
Intégration et Réassociation
donc
Remise en mouvement
Cette remise en mouvement peut être facilité par le processus hypnotique. En effet, celui va permettre d'atteindre un état de transe hypnotique qui s'apparente à ce que l'on appelle un état modifié de conscience.
Cette transe hypnotique peut être considérée comme la somme d'une dissociation hypnotique (rupture dans l'unité de temps et d'espace de la conscience) avec une profondeur (intériorité et implication) et une hallucination (un vécu " comme si " qui devient vrai) du patient qui peut ainsi vivre une réalité de lui qui est autre, différente.
Transe hypnotique = dissociation hypnotique + profondeur + hallucination
La connexion entre l'éprouvé et la pensée
Le corps peut être reconnu comme
un lieu de manifestation de l'inconscient et le centre d'une remise en mouvement. Une invitation toute particulière à porter une attention fine aux liens qui émergent
entre les sensations, les émotions et les pensées permet à une personne d'éprouver pleinement ce qu'elle pense et de penser pleinement ce
qu'elle éprouve.
" L'inconscient a accumulé des années d'apprentissage, de sentiments, de pensées et d'actions"
Milton Erickson
Eric Bardot, parle de l'affect et de l'émotion comme d'une " interface entre le monde perceptif sensible, sensorimoteur connecté à notre environnement vivant et le monde langagier mentalisé qui va d'un côté se décliner par l'imagination et de l'autre, par l'intellect ".

Source Institut Mimetys
mm
L'intelligence du corps
Dans ce cadre, la relation à soi est déterminante. Afin de mieux l'appréhender, elle peut passer par ce que l'on appelle le sens corporel grâce notamment au focusing : on parle aussi d'intéroception et de sensibilité intéroceptive.
La démarche propose de se mettre à l'écoute de soi, plus précisément à l'écoute d'une sensation corporelle souvent difficile à interpréter, mais concrètement ressentie. Cette sensation est appelée « sens corporel ». Celui-ci peut fournir des informations précises sur ce qui est donné à vivre. En effet, chaque situation vécue est corporellement ressentie. Selon les circonstances, il est possible de se sentir léger, serré, lourd, entravé, plein d'entrain, etc... De fait, il paraît important de comprendre que ces impressions habituellement laissées dans l'ombre, sont chargées de significations.
Le focusing ou le pouvoir de l'attention sur soi, vise à renouer avec ces impressions pour les amener à se préciser un peu comme si on ajustait le « focus » d'un appareil photo. En effet, celle-ci vont pouvoir fournir des renseignements précieux sur nous-mêmes, nous apprendre à se fier à notre « boussole intérieure » afin de se guider plus facilement dans l'existence tout en offrant la possibilité d'établir des rapports plus justes et plus harmonieux avec soi, les autres et le monde.
De fait, reconnaître ce qui est ressenti et pourquoi cela est ressenti donne la capacité de réguler plus facilement les émotions et de contrôler sa vie. Avoir une conscience de ce qui se passe dans l'esprit comme dans le corps permet ainsi d'offrir une alternative aux réactions habituelles et mécaniques et donc sortir des schémas répétitifs.
"On peut donc passer par le corps pour calmer le mental et réguler les émotions, ou au contraire jouer avec le mental pour moduler des sensations corporelles comme la douleur"
Isabelle Célestin-Lhopiteau, psychologue et hypnothérapeute
La prise en charge de la douleur, des phobies et des addictions
Au delà des troubles anxieux, les douleurs (qu'elles soient aiguës ou chroniques), les phobies ainsi que les addictions peuvent également s'inscrire dans cette logique de remise en mouvement. En effet, corps et psyché sont résolument indissociables l'un de l'autre et s'expriment l'un à travers l'autre.
Selon Gabor Maté, il faut un environnement et certaines expériences déterminées pour déclencher une addiction, une dépression ou une maladie mentale. Il se peut que certaines personnes soient plus sensibles, mais selon lui, c'est l'environnement qui les fait ressortir, les crée et les manifeste. Il faut donc tenir compte de la résonance du passé sur le présent pour travailler sur le champs des addictions, des phobies voire des douleurs.
Je vous propose de découvrir quelques éléments descriptifs de mes prises en charge dans ces domaines en cliquant sur l’image à suivre.
« L'addiction est une tentative pour résoudre le problème, le problème de la douleur, le problème de la détresse émotionnelle, le problème de la déconnexion, le problème du manque de contrôle, qui sont tous des formes de souffrance émotionnelle »
– Gabor Maté –
Motivation et changement
Inspiré de l'esprit de la Communication Non Violente, l'objectif mes séances est de renforcer la motivation propre à une personne et son engagement vers le changement. Il s'agit d'une communication axée sur la collaboration, orientée vers un but. Elle permet d'atteindre ce changement en explorant les raisons propres de la personne par le biais de ses perceptions, ceci dans un climat d'acceptation et de compassion.

ll

La présence comme support de l'attention et du processus émotionnel
La pleine présence correspond à la capacité à ramener son attention sur l'instant
présent de façon consciente en adoptant une attitude d'ouverture et
de bienveillance, sans jugement, sans avoir besoin d'agir.
Selon Danis Bois, Psychopédagogue, la pleine présence consiste à être à la fois proche et distant, à vivre l'expérience et être aussi capable de l'observer : il parle de distance de proximité.
La double conscience donne à s'ancrer dans le présent
La pleine présence passe aussi par la double conscience qui amène à prêter attention lors d'une expérience aux sens internes (intéroception) et externes (perception) en même temps.
La roue de la conscience
Dr Daniel Siegel, Psychiatre et codirecteur de recherche sur la pleine conscience, définit la présence comme le fait d'être en situation d'observer tout ce qui se passe en nous à un moment donné. Il évoque à travers la roue de la conscience quatre champs sur lesquels se focaliser : les 5 sens (perception), l'intérieur du corps (intéroception), l'activité mentale (pensée) et la façon de se sentir relié les uns aux autres (interconnectivité).
Le processus émotionnel
Un processus émotionnel se définie par les mécanismes
internes qui gouvernent la manière dont on se ressent, on interprète
et on réagit aux diverses situations de la vie quotidienne.
Le cycle émotionnel se
passe en deux temps : une première partie qui est purement une réaction
biologique et une deuxième partie où il y a prise de conscience et la
compréhension de la réaction émotionnelle.
Au quotidien ou en thérapie, il s'agit d'entrainer son esprit à développer son attention et l'appréhension de son processus émotionnel, en créant de nouvelles connexions neuronales, afin de développer certaines zones du cerveau (plasticité cérébrale) et favoriser la flexibilité psychologique.
Dans ce cadre, tant que les
expériences traumatiques en mémoire épisodique n'auront pas été rendues
explicites et traitées en processus émotionnel, la personne risque alors de
rester enfermée dans ses schémas et blocages. Dans la plupart des cas, la souffrance originelle
est encore implicite de nombreuses années après un vécu traumatique. En thérapie, ce que l'on veut aller chercher en mémoire, c'est ce
contact avec l'expérience personnelle incarnée dans le corps et la
souffrance qui s'est manifestée. Pourquoi ? Parce que cette mémoire n'a pas pu faire l'objet d'un
processus émotionnel en toute conscience sur le moment et ceci, même si le patient a pu raconter son histoire à de nombreuses reprises par la suite. En effet, on constate que quand les personnes font part de leurs expériences à des tiers, leurs récits ne se résument souvent qu'à un simple exposé des évènements, exposé qu'elles ne peuvent faire qu'à travers un regard extérieur. Il ne s'agit là finalement que d'une description qui correspondrait à ce qu'un observateur aurait pu
voir ou entendre s'il avait été présent au moment des faits. Mais il n'est ici, aucunement question d'une description du processus émotionnel qui les a envahi et qui les oblige désormais, à rester enfermées encore et toujours dans un passé douloureux. Cela s'explique par le fait qu'il y a dans le trauma une sidération psychique qui empêche de «penser le
trauma» et par conséquent de pouvoir le dire et le contenir.
Toutefois, quand on revisite la souffrance vécue dans le corps en tenant compte des émotions, des sensations et des significations, on doit toujours faire attention de procéder de façon graduelle afin de rester dans la fenêtre de tolérance du patient et permettre que le processus soit tolérable pour être efficace.
L'objectif est que la personne puisse accepter cette expérience et non pas se réfugier dans une posture d'évitement afin de conserver cette expérience en dehors de son champ de conscience. Tant que l'évènement n'est pas intégré, on trouvera toujours au-dessus de la souffrance (souvent liée à l'abandon, la trahison, le rejet, l'injustice ou l'humiliation), une réactivation post-traumatique de ces expériences qui ont été extrêmement intenses. C'est en cela que les schémas émotionnels concernés prédisent qu'un individu va être plongé dans sa souffrance d'origine s'il est à nouveau rejeté ou trahi par exemple, et revivre la même intensité de désespoir, de détresse et d'impuissance que lorsqu'il avait l'âge auquel il y fut confronté la toute première fois.

Lorsque l'on accède à la souffrance
d'origine et qu'on l'expose au processus émotionnel en pleine présence,
on
évacue la possibilité de revivre cette souffrance à nouveau parce que la
partie
liée aux apprentissages émotionnels se transforme. Comme on le fait en
Thérapie
de la cohérence, la juxtaposition avec des expériences contradictoires
(expériences
positives vécues après le trauma) peut ainsi permettre d'infirmer ces
schémas
émotionnels originels. Il est alors important de bien juxtaposer le ou
les schéma(s)
émotionnel(s) posant problème avec les ressources internes ou externes
qui sont disponibles dans l'ici et maintenant du patient. Ce processus
va faire qu'il
deviendra alors impossible de vivre les choses comme avant car
l'expérience de
cette juxtaposition devenant dès lors très explicite, elle facilitera de
fait le
processus d'intégration du souvenir traumatique.
Il n'y a personne qui soit née sous une mauvaise étoile, il n'y a que des gens qui ne savent pas lire le ciel.
m
Dalaï Lama
Le concept de flexibilité psychologique

Le concept de flexibilité psychologique (tant pour la personne qui consulte que pour le praticien et la relation thérapeutique qui en découle) est déterminant afin de permettre de choisir, de maintenir, de modifier un comportement ou une action intentionnellement, plutôt que de réagir de façon impulsive ou automatique.

Au cœur de la démarche, le concept de flexibilité psychologique

Selon le psychologue américain Hayes : « La flexibilité psychologique a été définie comme la capacité à être conscient de ses pensées et sentiments du moment présent et ce, sans que cela empêche de poursuivre ses actions dans la poursuite de ses objectifs et de ses valeurs ».
Il s'agit de la capacité à vivre le moment présent, à être ouvert à l'expérience et à agir en fonction de ce qui semble important, qui a du sens.
Ainsi, le travail sur la flexibilité psychologique qui fait partie des thérapies brèves, consiste à changer la façon dont on considère ses émotions et ses pensées, d'entraîner une manière différente et plus flexible d'interagir avec son expérience intérieure. Cette approche émet l'hypothèse que toute émotion est intéressante à vivre et s'appuie sur la mise en évidence de l'inefficacité des tentatives de contrôle de la pensée et donc des émotions.
La flexibilité psychologique favorise une prise de conscience et l'activation de ses forces et de ses potentialités.

La flexibilité psychologique se compose de six processus interdépendants
1. Défusion cognitive : observer les pensées sans s'y attacher ;
2. Acceptation : accueillir les émotions sans essayer de les changer ;
3. Conscience du moment présent : être pleinement présent ici et maintenant ;
4. Soi, en tant que contexte : reconnaître que nous sommes plus que nos pensées et émotions ;
5. Valeurs : identifier ce qui est vraiment important pour nous ;
6. Action engagée : agir en accord avec nos valeurs, même face aux obstacles.
L'évitement expérientiel comme conséquence d'une inflexibilité psychologique
L'inflexibilité psychologique (ou
rigidité psychologique) survient lorsqu'une personne se ferme face à
des pensées, des émotions ou des souvenirs pénibles. Sa prise en charge
nécessite une approche centrée sur les solutions s'appuyant sur les
ressources
et les points forts de la personne comme sur un modèle de posture et
d'intervention favorisant une perception positive des situations de vie.

L'évitement expérientiel est une cible importante du travail thérapeutique car il entraîne une perte de contact avec le moment présent.

L'origine de l'évitement expérientiel résulte de l'inflexibilité
psychologique inhérente à la gestion du mal-être par le fait de vouloir éviter ou échapper aux ressentis vécus comme trop douloureux.
Ce manque d'adaptation provoque le trouble d'évitement
expérientiel obligeant la personne qui en souffre à se réfugier dans
l'évitement des sensations ou des pensées dont elle aspire à se libérer.
L'acceptation des événements en termes d'émotions, de sensations et de pensées qui sont psychologiquement désagréables voire douloureux, est ainsi une étape essentielle. En effet, il s'agit d'apprendre à ne plus lutter systématiquement contre les événements vécus comme étant négatifs afin d'éviter que leurs effets restent présents et qu'ils ne se renforce dans le temps.

Dans ce cadre, l'évitement expérientiel peut se définir comme une attitude incompatible avec l'acceptation. En effet, l'acceptation en permettant de s'approprier ses propres états émotionnels, permet alors de mieux réguler ses émotions afin d'agir plus efficacement en accord avec ce qui est important et donner ainsi du sens à son existence.

mm
L'hypnose comme thérapie comportementale, cognitive et émotionnelle
La philosophie des TCCE dans laquelle s'insère la Thérapie d'acceptation et d'engagement, repose sur l'idée que les pensées, les sentiments et les comportements sont interconnectés et que changer l'un, peut entraîner des modifications au niveau des deux autres.
Comme on le voit sur le schéma, la biologie que l'on peut définir par la dimension corps-esprit, est positionné au centre d'une triangulation cognition/émotion/comportement. Elle représente le siège des besoins et à ce titre, commande pour une bonne part les comportements mis en œuvre. En effet, l'angoisse par exemple qui se manifeste par une sensation physique, peut apparaître comme un comportement de protection en réponse à une menace perçue dans l'environnement mais aussi comme la manifestation d'un besoin de sécurité en lien avec une émotion de peur.
Il est alors possible d'utiliser plusieurs techniques pour aider les personnes à modifier leurs pensées, leurs émotions ainsi que leurs comportements négatifs.
L'une des techniques les plus
courantes est la restructuration cognitive qui consiste à identifier et à
combattre les pensées négatives. Une autre technique est la thérapie
d'exposition, qui consiste à exposer progressivement les individus à leurs
peurs ou à leurs déclencheurs pour les aider à les surmonter. L'activation
comportementale est une autre technique utilisée qui consiste à augmenter les comportements positifs pour améliorer l'humeur et
réduire les pensées négatives.
Prenez rendez-vous avec vous-même
Même si vous rencontrez des difficultés, entreprendre une démarche pour aller à la rencontre d'un professionnel n'est pas chose aisée. Cela demande du courage que de s'avouer qu'il est nécessaire de demander de l'aide à quelqu’un et de faire confiance à une personne inconnue.
Mais aussi difficile que cela peut paraître, l'échange et le partage avec son praticien est un moyen formidable pour aller à la rencontre de soi-même.
Prenez rendez-vous avec vous même et contactez-moi !

La construction identitaire et l'évitement expérientiel
Dès la
naissance, les phases de développement de l'enfance permettent de se construire une identité.
L'identité se construit dans un double mouvement d'assimilation et de différenciation, d'identification aux autres et de distinction par rapport à eux. Celle-ci repose souvent sur la capacité d'intégrer et de s'approprier les difficultés de la vie dès son plus jeune âge. Ce état de fait peut ainsi expliquer les comportements en lien avec l'évitement expérientiel qui, basés sur des mécanismes de défense à court terme à l'âge adulte, trouvent leur essence dans les expériences vécues de l'enfance. En prenant conscience des caractéristiques de sa personnalité, chacun est alors en mesure de transformer ses faiblesses et ses angoisses en forces constructives.
pp
lll

L'hypnose, par la polyvalence et la liberté d'action qu'elle apporte dans sa pratique, peut ainsi s'inscrire totalement dans ce cadre d'intervention. En effet, forte de cette intention d'amener un changement par le biais d'une nouvelle expérimentation établie notamment sur la base d'une interaction forte et sécurisante entre le consultant et praticien, elle peut apparaitre de fait comme un outil privilégié qui donne à modifier la perception qu'une personne a d'un évènement ou de son environnement.
mml
ll
Aller mieux grâce à l'hypnose et à la pleine présence
Les thérapies brèves, et en particulier l'hypnose, se révèlent pertinentes pour vous accompagner et entrer dans un processus d'évolution.
En effet, ces disciplines thérapeutiques vous apprennent à :
vous observer et analyser votre comportement vis à vis de vous, des autres et de votre environnement ;
vous comprendre et être à l'écoute de vos envies comme de vos besoins ;
vous affirmer grâce à une confiance en soi et des valeurs retrouvées.
Dans cette logique, la pleine présence vous incite à adopter une attitude d'exploration et de curiosité à l'égard de vos processus internes. Elle vous invite par conséquent à sortir du jugement défavorable de vos événements intérieurs au profit d'une observation non jugeante de ce qui se passe en vous. Il s'agit d'une approche expérientielle qui favorise l'acceptation de vos expériences intérieures et qui correspond par ailleurs à un des concepts clés de la Thérapie d'acceptation et d'engagement.
mm











