FORMATION ET PRATIQUE EN PSYCHOTHÉRAPIE

 

Formé en hypnose Ericksonienne par l'IFPPC-Centre CAMKeys et à la TLMR (Thérapie du lien et des mondes relationnels) par l'Institut Mimethys, diplômé en psychotraumatisme et victimologie, en psychologie positive ainsi qu'en méditation pleine présence (Université de la Réunion), ma pratique professionnelle s'établit sur une étude approfondie des forces et des ressources de chacun. Elle est basée sur des expériences scientifiques qui peuvent être reproduites. Elle suggère une attitude positive face aux évènements tout en considérant que certaines situations difficiles requièrent d'être regardées avec réalisme afin de trouver les solutions qui s'imposent. L'espoir et la motivation sont des concepts clés dans la structuration de mes interventions basées avant tout sur le respect de la personne. Il s'agit de mettre en place une démarche collaborative et d'établir un lien de confiance nécessaire à une prise de recul comme à l'avènement d'un avenir meilleur.

L'objectif de mes accompagnements est de vous permettre de mieux gérer vos émotions, de penser autrement et d'adopter durablement de nouveaux comportements plus adaptés, qui ne seront plus sources de souffrances.




kkk

Pratique en lien avec la psychologie positive et la pleine présence

Gérer ses émotions

Honte, culpabilité, croyances négatives, repli sur soi, colère, désespérance sont des résidus d'émotions anciennes restées bloquées en soi. 

Le déclenchement des émotions apparait être de l'ordre du réflexe. Il échappe ainsi au contrôle de chacun. S'il n'est pas possible de les éviter, il existe cependant une possibilité de les réguler par leur perception, leur identification et leur compréhension. Cette régulation ne passe pas forcément par la répression des ressentis émotionnels. Il semble préférable d'adopter une attitude d'ouverture vis à vis de ses émotions afin de les reconnaitre pour mieux canaliser certains troubles émotionnels et les exprimer de manière saine afin d'éviter le stress, la frustration ou la colère .

En effet, il faut savoir les émotions ne varient peu en fonction des circonstances mais plutôt par rapport au mode d'interprétation (la perception que l'on se fait d'une situation) de la personne concernée.

Le déclenchement des émotions est automatique. Toutefois, leur régulation peut faire l'objet d'un travail personnel notamment avec des outils en lien avec la psychologie positive et la pleine présence (méditation/hypnose). Au quotidien, il est possible de faire face au stress et à l'anxiété avec des exercices de respiration (cohérence cardiaque).

Pour autant, il faut accepter que les émotions soient en lien avec nos besoins et qu'elles déterminent des réactions types alimentant notre quotidien.

Les besoins de tout être humain sont :

- le besoin de sécurité ;

- le besoin de stimulation ;

- le besoin affectif ou social ;

- le besoin d'estime et de reconnaissance ;

- le besoin d'autonomie ;

- le besoin de sens , de cohérence.

Réactions types : Sourire, aller vers, regard, tension, stress, agressivité, combat, évitement, fuite, refus, rejet, immobilisme, déni

Dans ce cadre, il est nécessaire de considérer les émotions comme des signifiants d'évènements passés et des révélateurs de difficultés actuelles.


Les émotions comme signifiants et révélateurs

Les émotions de bases sont la peur, la tristesse, la colère et la peur. Associées deux par deux, il est possible d'obtenir huit émotions entremêlées. Ces dernières constituent une base de travail en mettant en avant des besoins immédiats : il s'agit des besoins de protection (en lien avec la peur), de réconfort (en lien avec la tristesse), de changement (en lien avec la colère) et de maintien de l'existant (en lien avec la joie).


SOUCI ……………… PEUR et TRISTESSE

HONTE ……………....…………………PEUR et JOIE

ENVIE ……………………………………….. TRISTESSE et COLÈRE

FRUSTRATION ……………………….......……………… JOIE et COLÈRE

NOSTALGIE …………………………………....……………….. JOIE et TRISTESSE

HAINE …………………………………………. PEUR de l'autre et COLÈRE contre l'autre

JALOUSIE ………… PEUR d'être abandonné et COLÈRE contre la personne qui abandonne

CULPABILITÉ ………………………………… PEUR de désobéir et COLÈRE contre la loi

(morale, civile, religieuse, familiale, règles, normes, …..)


    La compréhension et la gestion des émotions


Il est important de pouvoir :

-  Nommer ses émotions ;

-  Pratiquer leur écoute corporelle (sensations physiques) ;

-  Identifier les besoins associés ;

- De les mettre en perspective avec son niveau d'autonomie relationnelle.

Nos pensées (ce que je me dis) sont en lien avec nos sensations (ce que je ressens) et déterminent nos comportements (ce que je fais). Il parait donc important de s'observer afin d’appréhender plus efficacement son champ émotionnel pour agir au mieux dans le respect de soi comme des autres.

« L'émotion est ce moment où l'acier rencontre une pierre et en fait jaillir une étincelle car l'émotion est la source principale de toute prise de conscience. »

Carl Gustav Jung

p


La Théorie polyvagale

Il existe aujourd'hui des études qui déterminent que la régulation de l'état comportemental et émotionnel passe par le système nerveux autonome qui établit un lien entre le cerveau et l'organisme. Lorsque ce système fonctionne de façon optimale, il devient possible de s'autoréguler. Ce processus inconscient est développé dans la Théorie polyvagale.

Cette dernière explore de quelle manière le système nerveux intervient dans la connectivité et la régulation sociale. La sécurité et la confiance apparaissent alors être à la base d'une relation interpersonnelle. Pourtant, la capacité à évaluer le niveau de sécurité d'une relation n'est pas toujours facile à établir.


La régulation vagale

Le corps apparaît être le support physique de notre réalité intérieure qui comme un reflet, crée ensuite la réalité extérieure dans laquelle nous évoluons chaque jour. Le corps réagit ainsi à nos pensée, croyances, souvenirs ou aux événements de notre vie par figement ou défigement sans même que nous en prenions conscience. Les figements sensoriels sont toutes ces rigidités corporelles, émotionnelles et mentales qui s'imposent à nous. Quand le corps est mal, la tête l'est aussi et vice versa. De fait, le système nerveux autonome, composé d'un accélérateur et d'un frein, régule notre métabolisme, nos fonctions vitales, nos rythmes biologiques, notre capacité à nous mettre en action et à nous reposer, notre capacité à sentir ce qui se passe en nous, nos émotions, ainsi que nos contacts avec les autres.

Notre neuroception identifie alors une situation ou une personne comme sûre ou comme dangereuse. En fonction de l'évaluation neuroceptive, nous activons des comportements prosociaux ou défensifs. Au cours de notre vie, et en particulier dans l'enfance, nous avons engrammé des expériences qui marquent de leur empreinte notre évaluation du risque.


Lien d'attachement et neuroception

La neuroception renvoie à la capacité à évaluer, dans une situation donnée, la sécurité et le danger. Le résultat de cette évaluation va générer une série de réactions physiologiques qui à leurs tours, vont déclencher une réponse comportementale. En fonction de notre histoire de vie, notamment si nous avons subi des négligences, des carences affectives durant les premières années de notre vie ou des traumatismes, notre neuroception va être perturbée et se dérégler.

L

L'état de défense chronique

La Théorie polyvagale dit que les états de mobilisation pourraient compromettre la capacité d'un individu à détecter des signaux sociaux positifs. De fait, pour une personne qui est en état de stress chronique, le système nerveux autonome est en situation d’interpréter qu'il y a un danger alors qu'en réalité, aucun danger réel n'est présent. On peut parler de résilience quand il devient possible de passer d'un état à un autre en fonction de l'adaptation à son environnement (engagement social, mobilisation, immobilisation).

Certaines douleurs chroniques, difficiles à diagnostiquer ou à traiter peuvent être attribuées à un système nerveux autonome dysfonctionnel.

p

Les troubles relationnels

Les émotions n'ont pas vocation à être stockées c'est à dire, à créer des symptômes. Pourtant, elles peuvent parfois s'inscrire dans notre histoire. Dans ce cas, les émotions nous positionnent dans nos attitudes et comportements selon notre niveau d'autonomie relationnelle qui correspond à notre capacité à être vrai et mesuré dans le respect de soi et des autres. Plus je suis librement en relation avec l'autre, plus je suis en relation avec moi et inversement.

Ce processus nécessite une adaptation et une recherche de ressources de sécurité d'un point de vue intrapersonnel et interpersonnel.

Il faut donc penser les troubles émotionnels sur un mode relationnel en fonction d'une :

- Déficience de base de l'autonomie relationnelle (vulnérabilité) en lien avec l'attachement dans l'enfance ;

-    Perte (ultérieure) d'autonomie relationnelle en lien avec un vécu  relationnel de vie délétère (psycho-traumatisme).

Ce qui donc transforme une émotion normale en une émotion pathologique source de conflit correspond bien souvent à des blessures émotionnelle infantiles non cicatrisées  (lien d'attachement insécure) ou à un/des évènement(s) traumatique(s) subi(s) (accidents, deuils, maltraitances, violences ...) non résolu(s).



ll

Le schéma suivant propose une rapide vue d'ensemble des 5 états de bases : engagement social, fuite/combat, figement / menace de mort, mobilisation, tranquillité.








Des symptômes émotionnels et physiques peuvent donc être mis en lien avec une dimension dysfonctionnelle (dysautonomie) du système nerveux autonome.


Le système de Traitement de l'Information

Un processus du « traitement adaptatif de l'information », présent chez tout individu permet de résoudre d'une manière adaptée et pertinente les difficultés qui sont rencontrées. Cependant, certains évènements peuvent bloquer le système de traitement de l'information lorsqu'ils génèrent trop de perturbations émotionnelles. Ces évènement ne peuvent donc pas être convertis en souvenirs et rangés dans le registre de la mémoire autobiographique (mémoire explicite). 

En conséquence, un événement sans grande importance peut souvent faire échos à un souvenir similaire (non intégré) plus ancien qui possède encore une charge émotionnelle forte. Cela vient alors réactiver la "blessure" plus ancienne et prolonger l'état de défense chronique du système nerveux autonome.


Quand l'émotion devient structurelle faute de décharge

Si une émotion négative est trop souvent éprouvée et ignorée et qu'aucune action n'a lieu pour la soulager, une alarme émotionnelle continuera de s'activer en :​

  • Mobilisant le corps (activation du système sympathique) via des émotions comme la colère ou la haine qui perdureront ;

ou

  • Immobilisant le corps (activation du système parasympathique dorsal) via des émotions comme la terreur, le désespoir, la soumission qui elles aussi perdureront si rien n'est mis en place pour stopper le processus.

En effet, l'information spécifique liée à un évènement facteur de stress est stockée de manière fragmentée (des images, des sons, des odeurs…) au niveau cérébral (amygdale), ce qui empêche son intégration dans la mémoire de manière adaptée (cortex préfrontal/néocortex et hippocampe). Parfois, ce processus peut se mettre en place avant même que l'enfant n'ait développé le langage. Ils sont alors donc dits « pré-verbaux » et enregistrés sous forme de traces mnésiques, d'émotions et de sensations corporelles.


La relance du système de traitement de l'information

Aucune évolution ne peut avoir lieu pendant les phases de mobilisation (hyperactivité vagale) ou d'immobilisation (hypoactivité vagale). Une remise en mouvement n'est possible que lorsque le système d'engagement social est activé (réponse vagale ventrale) et quand il est possible de se sentir en sécurité. En thérapie, le but est d'améliorer la flexibilité du SNA afin d'obtenir une fluidification du système de régulation autonome et de permettre ainsi une meilleure régulation au niveau physiologique.

La Théorie polyvagale part du postulat que c'est dans la connexion corps-esprit que la remise en mouvement est possible.

L'hypnose peut alors apparaître comme un moyen de relancer le traitement de l'information en vu d'intégrer l'évènement initial. Grace à la transe hypnotique, en partant d'une émotion négative récente, un stress, une colère, de la tristesse, on va pouvoir accéder progressivement une chaîne d'événements similaire et ainsi remonter jusqu'à l'origine du problème. Dans ce cadre, l'hypnose va permettre une corégulation des facteurs de stress en intervenant sur le jeu des représentations mentales, des associations d'idées, des liens qui ont pu être tissés entre différents contextes de vie et certaines émotions trop envahissantes voire traumatisantes comme des éventuelles douleurs qui peuvent leur donner forme sur le plan somatique. 

Par le biais de la transe hypnotique et de la métaphore, la personne va pouvoir ré-associer ses sensations corporelles, ses émotions et ses croyances en lien avec ses souvenirs.

Il est à noter que le stress peut se manifester de plusieurs manières :

  • Par des signes physiques : douleurs physiques, insomnie, fatigue, manque d'appétit ;
  • Par des signes émotionnels : anxiété, angoisse, irritabilité, colère ;
  • Par des signes comportementaux : agressivité, isolement, addictions.

Le travail hypnotique va donc devoir intégrer les notions relatives à l'approche polyvagale dans la mise en œuvre d'un processus de remobilisation du système d'engagement social.

Le but est d'offrir la possibilité aux personnes enfermées dans des schémas de tristesse ou de colère, de pouvoir (ré)investir le champ de la socialisation. Dans un tel contexte, l'hypnose va se donner comme intention de stimuler la mémoire afin de provoquer une contre-réaction du cerveau et déconditionner le négatif. Cela consiste à utiliser l'émotion liée au problème comme un fil conducteur pour retrouver l'évènement la première fois où le sujet a ressenti ce type d'émotion et rendre possible la régulation des facteurs de stress. On parle également de régression.

Il faudra ainsi provoquer la connexion de deux types de mémoire :​

  • La mémoire dite implicite (attachée à l'amygdale cérébrale) qui enregistre les émotions vécues par le corps et les stimuli sensoriels les ayant déclenchées de manière totalement inconsciente ;

et

  • La mémoire explicite (attachée à l'hippocampe et au néocortex) qui enregistre les représentations capables d'être décrites verbalement et pouvant donc faire l'objet d'une symbolisation conscientisées.

Ces deux mémoires devront être réactivées de manière concomitante dans le travail hypnotique afin que puisse avoir lieu l'abréaction (quand l'affect et la verbalisation du souvenir font irruption en même temps dans le champ de la conscience) et le début d'un processus de sécurisation. On parle aussi de libération émotionnelle. Suite à ce processus, les évènements auront dès lors la possibilité d'être (ré)interprétés tant sur le plan de leur représentation (cognitif) que sur celui des émotions et des sensations corporelles. Cette étape dans ce processus de régulation du stress, consiste à aider le sujet à modifier la symbolisation de l'évènement vécu afin qu'il ne se sente plus limité dans son évolution. On peut alors parler réapprentissage.


Le lien au réel et le processus de symbolisation

Le lien au réel est une représentation de ce qui se passe à l'intérieur de nous et des effets observés à l'extérieur de nous. Il s'agit d'une expérience subjective ce ce qui est perçu. Ce lien au réel peut être rattaché à l'image d'un arbre, composé de ses racines, de son tronc et de ses fruits.

  • Nos pensées et nos émotions, correspondent aux racines.

  • Nos actions correspondent au tronc. La densité de nos actions est proportionnelle au diamètre du tronc.

  • Nos résultats, c'est-à-dire ce que nous obtenons, correspondent aux fruits. La quantité de fruits symbolise celle des résultats.

Dans la subjectivité de l'expérience, les pensées alimentées par nos croyances font vivre nos émotions qui alimentent nos actions produisant elles-mêmes nos résultats. Ces résultats ont eux aussi une répercussion sur les pensées et les émotions et donc sur nos actions et ainsi de suite. C'est pourquoi, la nature de nos émotions et de nos pensées va déterminer celle de notre vie et de la représentation que l'on en a. La subjectivité de l'expérience perçue peut ensuite s'exprimer à travers le langage (expression de la pensée) et servir en quelque sorte de caisse de résonance à l'imaginaire qui les valide et les confirme.

De fait, le lien au réel s'effectue donc à la fois par la représentation que l'on se fait de l'inscription d'une expérience dans l'inconscient, mais aussi par l'intermédiaire de mots exprimés trouvant leur place dans le champ de la conscience. Toutefois, il est nécessaire que cette représentation puisse faire lien avec son intériorité, avec les autres ainsi qu'avec le monde afin de donner sens à un évènement. Effectivement, même s'il existe une part de subjectivité dans la mise en œuvre de cette représentation, il est indispensable de pouvoir aboutir à un espace commun, à un espace partagé par les autres et le monde environnant. C'est ce que l'on appelle le processus de symbolisation

Toutefois, le processus de symbolisation peut se désorganiser, être mis à mal face à des situations de vie difficiles. De fait, des objets non-symbolisés demeurent ainsi coupés de leur sens. Il y a alors distorsion entre la ressenti qu'a la personne d'une évènement et la réalité vécue par les autres et le monde. La personne va donc inclure l'expérience non-symbolisable et la maintenir plus ou moins verrouillée dans son inconscient. Le contenu de cette expérience cherchera toutefois à être symbolisé mais faute de pouvoir revenir à la conscience sous forme de souvenirs, c'est le corps qui deviendra porteur de cette expérience. Cela prendra alors  le chenin de l'agir voire de la somatisation pour tenter d'apparaitre à la conscience. Comme nous l'avons vu quand l'émotion devient structurelle, il y a là une limite importante dans l'intention d'une (re)mise en mouvement, source possible de changement.

Dans ce cadre, l’enjeu d'une prise en charge portera sur l'attention particulière à donner à la dimension émotionnelle et corporelle du vécu afin de faire évoluer les représentations et quitter ainsi  une posture figée vis à vis de soi, des autres et du monde.


Mon approche et mon expertise dans le psycho-traumatisme

Mon approche permet de mobiliser les processus de vie dans la relation à soi, à l'autre et au monde, tant au niveau du perceptif que de l'imaginaire. Cette expérience va rompre les boucles dysfonctionnelles (tentatives de solution) que le sujet vit avec lui-même, les autres et le monde, et permettre l'expression de modes relationnels plus adaptatifs en lien avec son autonomie relationnelle.

On peut définir l'autonomie relationnelle comme la capacité à expérimenter une relation avec l'autre dans laquelle on se sent libre.

L'autonomie relationnelle permet ainsi de passer de la réaction à l'action en limitant les pertes d'énergie inutiles pour concentrer l'effort sur le changement souhaité.

Cette intention, je la mets au service de mon activité libérale en tant que psychopraticien/hypnopraticien indépendant, mais aussi en m'investissant dans le secteur associatif (en lien avec le réseau VIF) notamment au sein de l'AFPDS (Association Familiale de Prévention, Développement et Santé). Cette association travaille principalement avec des auteurs et des victimes de violences intrafamiliales. Je suis également intervenu par le passé, dans des structures qui accueillent des femmes victimes de violences. Il s'agit des associations "Femmes des hauts, femmes d'outre-mer" et PERIF. 

Dans ce cadre, ma pratique m'amène à rencontrer nombre de personnes qui ont dû faire face directement ou indirectement à des situations complexes de vie (lien d'attachement insécure, blessures émotionnelles) ou de type traumatique (état de stress post-traumatique) et qui souffrent de détresse psychologique et souvent d'addictions.

En ce qui concerne le vécu psycho-traumatique, on retrouve trois principales voies d'expression en termes de champ émotionnel :

- la détresse en lien avec l'impuissance et le désespoir ;

- la dissociation avec l'anesthésie et l'indifférence ;

- la lutte avec la violence et la destruction.


Les principaux outils utilisés dans ma pratique

La Thérapie de l'Acceptation et de l'Engagement (TCP), la Thérapie du Lien et des Mondes Relationnels (TLMR), la Psychologie positive, la Kinésiologie, l'Analyse transactionnelle, l'IFS (Internal Family Systems), l'IR (Intelligence Relationnelle), la méditation ainsi que l'hypnose thérapeutique sont les principaux outils utilisés dans ma pratique qui permettent aux personne de remobiliser leurs ressources en lien avec leur champ émotionnel et d'aller vers une plus grande autonomie relationnelle.

Il s'agit de prendre en compte les deux faces de la pièce : travailler sur les blocages, les freins et les difficultés mais sans jamais oublier ce qui va bien, qui existe déjà chez la personne en termes de ressources et de forces.



La prise en charge

Une séance est comme vous : unique. Il n'y a pas de séance type. L'objectif général de ma prise en charge est de vous mettre à disposition l'ensemble de mes connaissances qui font ma pratique afin de vous faire cheminer vers le solutionnement de vos difficultés quelles que soient vos voies d'expression en termes de champ émotionnel.


L'apport de la kinésiologie : la régulation vagale au service de l'anamnèse

La kinésiologie (l'étude du mouvement) permet d'identifier et de réduire les tensions infligées par le stress. Dans cette discipline, la première réaction d'un muscle n'est pas considérée comme intentionnelle mais comme étant contrôlée par le système nerveux autonome. Grâce à un outil appelé test musculaire ou test de réponse musculaire (un jeu de questions/réponses avec le corps), il devient alors possible d'avoir accès directement à la partie inconsciente d'une personne. Le praticien va ainsi avoir la possibilité de traduire les maux du corps en mots afin de compléter et d'enrichir les éléments recueillis lors de l'anamnèse.

Le test musculaire est généralement effectué sur la partie antérieure du deltoïde (muscle arrondi de l'épaule). Il consiste à placer le muscle en position de contraction et à exercer une très légère pression sur le membre pour tenter de lui faire quitter cette position. Suivant la réponse du muscle face à la pression exercée (hypertonie ou hypotonie), le test fera apparaître par l'intermédiaire du SNA l'expression d'une assurance ou d'un stress vis-à-vis du questionnement.

L'intérêt d'utiliser cet outil réside dans le fait court-circuiter le mental ainsi que ses systèmes de défense avec l'intention de laisser s'exprimer le corps sur la réalité des évènements vécus et mémorisés par lui.

L'utilisation de ce test peut notamment s'avérer pertinent afin de mettre en évidence ce que l'on appelle en EFT (Emotional Freedom Technique), l'inversion psychologique. L'inversion psychologique peut être considérée comme un obstacle à une remise en mouvement et décrit comme une barrière inconsciente entre les actions entreprises et le résultat recherché. En d'autres termes, même s'il y a une véritable volonté affichée de se débarrasser d'un problème, l'inversion psychologique fait que la partie inconsciente de soi dit non. Cette contraction s'établit sur la nécessité de maintenir des bénéfices secondaires pouvant paraître plus importants à préserver par l'inconscient que les avantages attendus par la conscience.

Si votre attitude est négative, autocritique ou si votre comportement est autodestructeur, cela peut être un signe de la présence d'une inversion psychologique.

On retrouve deux types d'inversion psychologique :

  • Inversion psychologique massive (en lien avec l'ensemble des problématiques de vie) ;
  • Inversion psychologique spécifique (en lien avec un problème particulier).

Quant les inversions influencent tous les domaines de l'existence, elles correspondent de manière générale à ces deux affirmations ou ressentis :

1 – " Je ne veux pas être heureux " ;

2 – " C'est impossible pour moi de changer ".

Le travail à réaliser sur une inversion psychologique peut se faire à partir de la réponse donnée à la question suivante :

Quels sont les avantages pour moi si je ne libère pas de mes blocages ?

Lorsqu'il s'agit d'une inversion psychologique qui s'est ancrée de manière significative, ce travail est bien évidement plus long et difficile à réaliser. Il devient nécessaire de traiter la racine du problème et de procéder à une reconsolidation de la mémoire émotionnelle en lien le plus souvent avec une dimension psycho-traumatique et/ou phobique.

"Tout ce qui ne s'exprime pas, s'imprime"

Jacques Salomé


L'Analyse transactionnelle : une prise de conscience de ses modes de communication 

Dans ce cadre, un travail en lien avec les États du Moi (Analyse transactionnelle) va pouvoir faciliter la conscientisation des difficultés voire des dysfonctionnements rencontrés au niveau relationnel en étudiant la communication verbale, non verbale, para-verbale ainsi que les attitudes et comportements observables dans les échanges avec les autres (transactions).

La connaissance des différents états du Moi favorise une meilleure compréhension de soi et, par là même, permet de s'engager dans un changement libérateur.

L'analyse transactionnelle se propose d'atteindre comme objectif, notamment à travers la triangulation des 3P (Protection – Permission – Puissance), un niveau d'autonomie relationnelle permettant au sujet de penser, de ressentir et d'agir davantage en fonction de lui-même et non plus en fonction du regard des autres et/ou des évènements passés.


L'IFS (Internal Family Systems) : un outil qui amène à prendre conscience des différentes personnalités qui nous animent

l'IFS propose le fait que notre organisation intérieure (inconsciente et consciente) se comporte comme une famille. C'est à dire que notre personnalité est loin d'être monolithique mais au contraire composée d'une multitude de parties qui se comportent comme les membres d'une grande famille (notre personnalité). A ce titre, l'IFS permet d'aller à la rencontre des mécanismes de blocage (conflits intérieurs) qui coexistent et qui se manifestent par des parties. Ce faisant, cette technique offre la possibilité d'accéder en sécurité à celles qui sont le plus sensibles et de les libérer de leur fardeau (souffrances et croyances qu'elles portent).

Le patient tient le rôle important de médiateur entre ces parties en conflit et installe un discours intérieur source d'unité et de paix intérieure entre les parties protectrices (les managers et pompiers) et celles blessées (les exilés).

Associé à l'hypnose, cette démarche peut alors prendre tout son sens au regard de la dissociation créée lors d'une transe hypnotique. En effet, cette dimension hypnotique offre aux parties inconscientes qui émergent, la possibilité de se caractériser grâce à ce schéma et de sécuriser ainsi l'organisation interne du patient.

En utilisant l'IFS comme support d'accompagnement, en hypnose ou pas, il devient plus facile de se tourner vers son monde intérieur et d'apprendre à rencontrer, à accueillir et à comprendre ses mécanismes de défense comme ses fragilités sur le plan émotionnel.


L'IR (Intelligence Relationnelle) : un cadre d'accompagnement qui invite à créer les conditions de la corégulation et de l'autorégulation

Les compétences développées reposent sur les données de la Théorie Polyvagale, qui fournit une lecture neurobiologique de l'attachement et de ses troubles, ainsi que sur l'IFS. En effet, le modèle IFS constitue à la fois le socle psychothérapeutique et le cadre de référence de l'Intelligence Relationnelle.

L'IR s’appuie sur deux principes :

- la corégulation

Lorsque la personne se trouve dans une état dérégulé, c'est à dire qu'elle est soit submergée par des émotions, soit au contraire coupée de ses sensations internes, ou encore qu'elle n'est pas consciente de sa dérégulation, elle n'a, à ce moment là, pas les ressources nécessaires pour sortir seule de cet état. On parle ici de dérégulation du Système Nerveux Autonome (SNA). Une corégulation est alors nécessaire et passe par l'intervention directe du praticien.

- l'autorégualtion

Lorsque la personne a accès à son monde intérieur, c'est à dire qu'elle ne fait plus l'expérience d'un état dérégulé de son Système Nerveux, mais plutôt de certaines parties d'elle même, c'est à dire qu'elle peut observer ses pensées, a accès à ses ressentis physiques, ou qu'on peut assez facilement déterminer ses conflits intérieurs, le praticien va l'accompagner de façon indirecte pour qu'elle puisse elle-même se réguler en s'appuyant sur les ressources de son Self : on fait alors référence à un état d'autorégualtion.

le Self apparaît comme un espace en soi où règne tranquillité et sérénité. Le Self n'a ni émotions, ni intentions. Il est juste là et manifeste les qualités suivantes : confiance, calme, connexion, compassion, créativité, clarté, courage et curiosité. 


L'utilisation de l'hypnose : un outil de corégulation favorisant l'accès à un espace d'autorégulation

L'hypnose peut s'analyser comme un lieu d'échange, un espace de corégulation des facteurs de stress en lien avec les champs émotionnels du patient. En effet, la nature du lien qui est établi entre le praticien et son patient génère une coopération, une dynamique propice à une remise en mouvement. De fait, la posture de "relation" mis en œuvre par le praticien, les regards, le toucher, ce qui pourrait être qualifié de réciprocité, sont autant d’éléments indispensables pouvant participer à la réussite du travail thérapeutique.

Dans ce cadre, la prise en charge va inclure trois temporalités : le passé qui a fait le lit du symptôme, le présent qui contient les déclencheurs ou réactivations des blessures du passé et le futur qui permet de se projeter avec de nouveaux réseaux de mémoires positifs et une évolution du processus de symbolisation.

Les liens établis entre ces trois temporalités sont à la fois la cible et l'outil de travail.


Ma prise en charge qui s'appuie sur la plasticité du cerveau, se déroule en 3 étapes :

1 - Phase de régression et de libération émotionnelle : ce qui a été vécu, appris auparavant, est activé (souvent en utilisant un pont d'affect ou un pont somatique entre une expérience récente et une expérience antérieure) afin de faire revenir les ressentis et les émotions dans un espace imaginaire (le cerveau ne faisant pas grande différence entre le réel et l'imaginaire) stimulé par la transe hypnotique. Il s'agit de produire un effet de catharsis (purge) par l'intermédiaire de l'abréaction (libération émotionnelle) ;

2 - Débloquer/remplacer/réapprentissage : introduire une nouvelle expérience qui diffère de ce qui a été vécu auparavant -(ré)interprétation tant sur le plan de la représentation (cognitif) que sur celui des émotions et des sensations corporelles- afin de conscientiser au niveau de la mémoire explicite l'évènement dans le présent. L'objectif est de donner une nouvelle forme à l'évènement afin d'en modifier la représentation (symbolisation) du patient. La co-construction métaphorique permettra d'aider le patient à découvrir et à modifier par lui-même ses représentations ;

3 - Consolider : la nouvelle expérience doit faire l'objet d'une densification du processus d'intégration de l'expérience par l'activation de nouvelles ressources (régulation émotionnelle, adaptation, autonomie relationnelle, mouvement) et l'utilisation du tapping (tapotements doux) afin de préparer l'avenir.

A l’issue de ces trois étapes, les signaux de sécurisation (espace sécure = bulle hypnotique) perçus permettent une fluidification du système de régulation autonome et une stabilisation émotionnelle du sujet.

Il existe quatre voies d'accès à la vie émotionnelle qui constituent autant de moyens d'action pour gérer les émotions : la pensée, la parole, les actes et le corps.


Le corps comme moyen d'action à privilégier : un outil d'expression des expériences présentes ou passées

Les techniques portant sur le corps, pratiquées dans un cadre stable et contenant, favorisent l'élaboration des représentations de ce qui est inscrit dans le corps-psyché en liaison avec des traces mnésiques corporelles agréables et structurantes mais également,  celles que l'on pourrait qualifier de délétères et douloureuses.

Ma pratique porte ainsi principalement sur les éprouvés corporels.

Un éprouvé corporel se définit par la tripartite sensation-perception-émotion. Si cette tripartie peut être considérée comme un ensemble, les éléments qui la composent diffèrent cependant dans leur réception. En effet, la sensation paraît plutôt se situer en amont de la perception : elle peut être source ou cause selon la perspective choisie. L'émotion, quant à elle, semble se placer davantage en aval de la perception : elle est souvent synonyme d'effet ou de conséquence.

Une sensation est quelque chose qui est ressenti physiquement : le cœur qui bat, la gorge nouée, les larmes aux yeux, les mains moites, les tremblements…

Une émotion correspond à une réponse brève à un stimulus extérieur. Elle ne dure pas plus de quelques minutes en général.

L'expérientiel au cœur du processus d'abréaction

Mon intention est de quitter le niveau cognitif (la pensée) pour de travailler le champ de l'expérientiel (sensation-perception-émotion) afin de mettre la personne en situation de pleine présence et lui donner la possibilité d'intégrer comme souvenir résolu les douleurs ou les blessures d'autrefois.

L'objectif n'est plus de lutter contre son passé mais de le dépasser.

Pour ce faire, il est important que le travail thérapeutique se donne comme intention l'apaisement voire la disparition des symptômes qui amènent le patient à consulter. L'inconscient est le réservoir de toute mémoire. La régression en âge qui correspond à une techniques utilisées en hypnose, peut se révéler être une clé pour retrouver les souvenirs. Le protocole de régression en âge consiste à aller retravailler les traces émotionnelles (traces brutes d'images ou de sensations) laissées par un événement douloureux du passé. L'objectif visé par le praticien dans cette pratique, est que la personne puisse se libérer de ses tensions en se distançant des émotions associées à l'événement, en acceptant ce qui s'est passé sans l'éviter et le nier tout en se pardonnant d'avoir réagi comme elle l'a faite sur le moment. En effet, même si cela parait paradoxale, on constate que dans la majorité des cas, le patient s'en veut de ne pas avoir réagi différemment et se rend coupable d'une situation qu'il a pourtant subit. L'intention est que l'expérientiel devienne tout à la fois le catalyseur, l'activateur, l'amplificateur de cette démarche. Ainsi, en se positionnant dans un processus d'abréaction (décharge émotionnelle par laquelle un sujet se libère de l'affect au souvenir d'un événement traumatique), cela permet aux symptômes de ne pas devenir ou de ne pas rester pathogène. 

« Sans émotions, il est impossible de transformer les ténèbres en lumière et l'apathie en mouvement. »

Carl Gustav Jung

Pour autant, la régression en âge peut s'avérer être un exercice  délicat.  C'est pourquoi, je peux être à même d'utiliser un protocole dit "inversé" permettant ainsi la mise en place d'un processus de désensibilisation de cette tripartite qui débute en premier lieu par les peurs du futur et continue ensuite avec les déclencheurs du présent pour finalement aborder les évènements passés.

Quoi qu'il en soit, le processus d'intégration des souvenirs en lien avec les évènements passés doit se décliner comme une progression du passé dans l'ici et maintenant, un peu comme sur le modèle de l'Intégration du cycle de la vie. Le but est de sécuriser le cadre d'intervention. Il ne s'agit effectivement pas de revictimiser la personne en la replongeant dans un passé obscur et dissociatif. L'intention est de lui donner à éprouver dans un espace sécure, la bulle hypnotique, ce qu'elle a pu ressentir auparavant avec ce qu'elle est aujourd'hui. 

A terme, l'objectif est de pouvoir établir des relations en toute autonomie en portant son attention sur le moment présent.

Porter attention au moment présent consiste à être pleinement en contact (ancré) dans l'instant présent plutôt que de revivre le passé (ruminations) ou d'appréhender le futur (anticipations).

L'ancrage dans le moment présent offre la possibilité d'une expérience sécure qui correspond à la réalisation d'une expérience d'unité de soi et de centration dans le temps présent.


La DTMA comme processus de libération des émotions : un outil à associer à l'hypnose

La Désensibilisation des Traumatismes par les Mouvements Alternatifs (DTMA) permet d'intervenir sur la mémoire traumatique et les émotions négatives stockées dans le système nerveux. Elle aide au retraitement de l'expérience pour que celle-ci soit intégrée en tant que souvenir. Les mouvements alternatifs combinés à l'hypnose, favorise ainsi le retraitement des informations dysfonctionnelles. En effet, la baisse de la tension émotionnelle obtenue dans un processus de DTMA accroît la capacité d'association.

En début d'une séance, le praticien aide le patient à repérer le problème ou l'événement qui sera la cible du traitement. Pendant que les pensées et les sentiments remontent à la surface, le praticien installe le processus de désensibilisation par des mouvements alternatifs (visuels, kinesthésiques ou auditifs). Les séries successives et assez brèves de mouvements alternatifs (30 secondes environ) continuent jusqu'à ce que les émotions soient neutralisées et que l'événement passé devienne associé par le patient à des pensées et des sentiments positifs sur lui-même. A ce niveau, l'EFT (Emotional Freedom Technique) peut être utilisée en tant que soins énergétiques pour favoriser un soulagement émotionnel.

Ainsi, progressivement, la représentation perturbante se lie à des pensées non génératrices d'émotions et le patient va modifier la représentation de ce qui jadis était à l'origine de sa souffrance. L'objectif est alors de mettre à profit cet état (légèrement hypnotique) pour amener le patient à modifier son regard sur ses propres ressources.


La TLMR comme support de la prise en charge : un outil complémentaire à l'hypnose 

L'objet de la Thérapie du lien et des mondes relationnel est de faire émerger "le tiers inclus implicite " (lien relationnel dysfonctionnant et implicite) comme nouvelle réalité, de sorte qu'il devienne explicite et perde son pouvoir dysfonctionnel sur la vie de la personne. Dans ce cadre, le praticien propose un travail à réaliser sur les traces émotionnelles (traces brutes d'images ou de sensations) en limitant le processus de reviviscence de façon à mettre à distance la dimension anxiogène des évènements douloureux voire traumatiques vécus : on parle de mise en forme du processus relationnel ou de contextualisation de la problématique. Il s'agit alors de permettre au patient d'expérimenter sa réalité dans l'ici et maintenant à travers une modélisation des relations qu'il entretient avec sa problé­matique. Pour ce faire, le praticien utilise diverses techniques hypnotiques et relationnelles propres à cette thérapie (déclinaison des processus relationnels dans l'intrapersonnel et l'interpersonnel, externalisation et triangulation) tout en s'appuyant sur un triptyque imaginaire, perceptif et cognitif.

La triangulation (le lien) entre l'imaginaire, le champ perceptif et la pensée sur laquelle repose la TLMR, permet de (re)mobiliser un espace commun, un monde relationnel partagé ainsi qu'une symbolisation reconnue.

En effet, la TLMR, de par le champ expérientiel qu'elle donne à mettre en œuvre, offre la possibilité au patient de se (re)positionner (en termes de croyances et de tentatives de solution) face au problème en l’expérimentant avec le praticien dans le moment présent. Ce travail en lien avec la symbolisation, peut alors offrir un changement de paradigme et donner à vivre un modèle plus adapté et apaisé de ses mondes relationnels.


La méditation comme soutien dans le processus d'optimisation du capital psychologique : un outil d'auto-régulation

La gestion des émotions passe aussi par l'optimisation de son capital psychologique. Pour ce faire, il est également nécessaire de travailler l'ancrage au moment présent. Celui-ci, nous l'avons vu, permet de sortir du monde du passé sans anticiper l'avenir. Il offre ainsi la possibilité de canaliser ses pensées et de s'écouter, source de contrôle et de sécurisation par la seule perception du moment présent et de ses besoins.

Pour ce faire, la pratique de la méditation est utile.

Tandis que l'hypnose va favoriser un travail dissociatif en partenariat avec l'inconscient, la méditation en améliorant la stabilité émotionnelle et mentale, permet d'être davantage présent à l'expérience du moment.

Méditer c'est quoi ?

Sentir plutôt que penser

Du latin « Meditare » qui signifie « contempler »

Apprendre à ÊTRE présent à soi :

synchroniser le cœur, le corps et l'esprit.

Il s'agit d'une pratique mentale qui consiste se focaliser sur l'instant présent afin de rentrer dans une observation longue et profonde de soi.

Comme pour l'hypnose, la méditation s'appuie à la fois sur les émotions, sur le corps et sur les pensées. Les pensées peuvent prendre différentes formes comme celle du dialogue intérieur, cette « petite voix dans la tête » qui commente tout nos vécus, ou celle d'images mentales fixes ou animées.

Mais, les pensées ont également la possibilité de se manifester sous forme kinesthésique par le biais de sensations. Ces sensations se rapportent alors à des ressentis corporels correspondant par exemple à des effets de chaleur, de lourdeur, de tension ou de bien-être. Ces ressentis, de par la perception que l'on en fait, peuvent dès lors, au même titre que le dialogue intérieur ou les images mentales, engendrer à leur tour des émotions qui pourront ainsi s'exprimer et faire vivre le processus d'observation.

Celui-ci, à travers sa intemporalité et l'ancrage au présent qu'il donne à vivre, permet comme l'hypnose, de travailler la flexibilité psychologique et l'optimisation de son capital psychologique (concept de psychologie positive).

La psychologie positive, une discipline qui s'intéresse principalement aux ressources : un outil pour exprimer le meilleur de soi

La psychologie positive est la psychologie de "ce qui va bien". Cette spécialité est là pour rendre compte du fait qu'effectivement il est important de comprendre et de répondre aux problématiques des patients, mais qu'il est tout aussi important de mettre en avant les qualités de la personne et ce qui est performant chez elle.

Les outils de la psychologie positive donnent un élan vers l'action et vise à exprimer ses forces et à acquérir de nouvelles habitudes favorisant le bien-être : voir le positif, savourer le moment présent, être bienveillant avec soi, ressentir la gratitude, etc.

Pour ce faire, la psychologie positive met notamment en avant le concept de capital psychologique.


Le capital psychologique

C'est un concept clef de la psychologie positive. Le capital psychologique se définit comme l'état de développement psychologique positif d'un individu. Il possède un potentiel de développement important et se caractérise par une ouverture au changement.

Il est caractérisé par quatre éléments : le sentiment d'efficacité personnelle, l'espoir,  la la résilience et l'optimisme.


Les 4 caractéristiques du capital psychologique

Le concept de sentiment d'efficacité personnelle désigne les croyances d'un individu quant à sa capacité de réaliser une tâche, un apprentissage, un défi ou un changement avec succès.

Selon le modèle cognitif proposé psychologie positive, l'espoir est une façon de penser qui reflète un état positif de motivation basé sur la détermination et la confiance de pouvoir trouver des voies pour atteindre les buts souhaités.

La résilience est la capacité de maintenir ou de retrouver un bien-être psychologique et physique face au stress ou à un traumatisme.

L'optimisme consiste lui à avoir des attentes positives face à l'avenir, c'est-à-dire à croire qu'il arrivera plus de bonnes choses que de mauvaises.

Il est alors intéressant de pouvoir prendre conscience de son propre capital psychologique ou de celui de son entourage dans un objectif de le développer et le renforcer.

Le processus d'optimisation du capital psychologique :

    Cinq aptitudes qui s'influencent et se renforcent mutuellement

  • se (re)connecter à ses capacités, à la confiance en ses capacités (sentiment d'auto efficacité) ;
  • définir clairement le but fixé, le chemin pour y arriver et les alternatives possibles (espoir) ;
  • se (re)connecter à ses ressources pour rebondir en cas de problèmes ou de difficultés (résilience) ;
  • se projeter positivement sur l'avenir (optimisme) ; 
  • se (re)connecter à l'instant présent (ancrage dans l'ici et maintenant).



La vie peut-elle être une thérapie ?

C'est la vie qui nous blesse, nous cause des souffrances physiques ou psychiques, nous angoisse, nous déprime, parfois nous désespère, mais peut-elle être une thérapie ? Peut-elle être en même temps… le mal et le remède ?

Eh bien, souvent, oui. La vie peut être une thérapie.



Créez votre site web gratuitement ! Ce site internet a été réalisé avec Webnode. Créez le votre gratuitement aujourd'hui ! Commencer